Depuis la fin des années 1980, sur fond de crise économique, les entreprises ont externalisé des activités périphériques. Cette démarche était essentiellement motivée par des raisons de réduction des coûts, des charges salariales et le manque de capacités internes. L'externalisation a ensuite atteint les services fonctionnels de l'entreprise comme la logistique. Elle devait permettre la mise à disposition des ressources pour les activités principales et le partage des risques avec le prestataire de services. Enfin, l'externalisation a atteint les fonctions de base. La proximité de ces fonctions avec le coeur de métier explique pour une bonne part les changements de comportements. Les donneurs d'ordres élaborèrent une véritable analyse stratégique afin de favoriser la réactivité, l'assimilation des innovations dans leur entreprise. Les prestataires ont dû se positionner afin de fournir des services de plus en plus complets pour améliorer les processus externalisés.
Communément, l'externalisation se définit comme la délégation stable et durable d'une activité et de son management, précédemment gérés en interne. Cette délégation peut se traduire par un transfert de personnel et d'actifs. De fait, le prestataire prend en charge la réalisation d'un bien pour le compte de son client dans une démarche partenariale.
Dans la plus part des pays, le motif prédominant de l'externalisation du transport logistique demeure le désir de réduire les coûts. Cependant, la quête de ce coût plancher ne peut être le seul critère.
En effet, partout dans le monde, un nombre croissant de sociétés ont recours à l'externalisation qu'elles considèrent comme un outil stratégique, susceptible de constituer un véritable facteur de différenciation concurrentielle. Ces entreprises peuvent dès lors concentrer leurs efforts sur l'exercice de leurs activités stratégiques, tandis que les tâches et opérations routinières ou non critiques sont confiées à un prestataire externe.
Le secteur du transport figure clairement en tête de liste des entreprises qui ont recours à l'externalisation ; plus de 80% des acteurs de ce secteur externalisent tout ou partie de leurs activités. Pour de telles entreprises, la technologie est avant tout un outil, au service de leur réussite et de leur compétitivité. C'est pourquoi elles s'appuient volontiers sur l'expertise de prestataires externes capables de leur offrir une garantie d'excellence en matière de technologies informatiques.
Cet intérêt pour l'externalisation s'avère conforme aux prévisions des analystes du domaine : "les entreprises du secteur du transport sont en quête de services clairement circonscrits et associés à des engagements concrets de résultats. D'un point de vue économique, cette démarche s'avère parfaitement justifiée".
Les entreprises se trouvent toujours en face de la même problématique vis à vis de leur chaîne logistique : pour optimiser l'ensemble du processus, de l'achat de la matière première au transport jusqu'au client final, il est nécessaire d'avoir une expertise sur chacune des multiples fonctions qui la compose. Externaliser est donc la solution et les acteurs sur ce marché sont nombreux.
Nous verrons donc dans un premier temps, les raisons qui poussent une entreprise à externaliser sa logistique en prenant en compte l'environnement et les acteurs économiques. Dans un deuxième temps, nous analyserons les facteurs qui rendent une externalisation profitable, les avantages que les entreprises peuvent en tirer mais aussi ses limites.
[...] Ensuite, la souplesse et la simplicité sont une conséquence quasi logique du processus d'externalisation, pourvu qu'il se passe dans de bonnes conditions. Par la reprise de salariés, la contrainte de la gestion du personnel incombe désormais au prestataire, les ajustements de ressources nécessaires étant réalisés par ce dernier, et non plus par l'entreprise cliente. La définition des conditions de transferts de personnel revêt alors une importance quasi stratégique. Conséquence des avantages cités précédemment, le partage des risques avec le prestataire est une attente qui s'accroît, à mesure que les incertitudes et les pressions s'accentuent sur les entreprises. [...]
[...] Une des causes naturelles de cette hausse est le progrès technique, plus fort dans l'industrie que dans la plupart des activités de services. La fin du protectionnisme entraîne une exacerbation de la concurrence qui pousse à la recherche d'une réduction des coûts pour retrouver des marges de compétitivité. L'offre ne cesse de s'accroître. Le client a alors le choix du fournisseur. De nombreuses activités auparavant effectuées en interne ont été progressivement externalisées pour rester concurrentiel. c. Globalisation des marchés En tout premier, lieu l'ouverture des marchés étrangers pose de manière différente la question de l'allocation des ressources. [...]
[...] Mais là encore il n'est pas dans leur intérêt de dévoiler quelques informations que ce soit à des concurrents. Il semblerait qu'il s'agisse plus d'un problème de culture. g. La dépendance au prestataire La dépendance du prestataire est aussi un risque évoqué. Du fait que les prestataires peuvent être amenés à réaliser des investissements pour leurs clients, les durées des contrats en moyenne sont de l'ordre de 3 à 5 ans. Il faut dès lors que la relation entre les deux parties soit basée sur la confiance. [...]
[...] Il est clair que dans ces conditions, le management des entreprises du secteur est particulièrement intéressé par toute solution d'intégration métier qui peut apporter une automatisation des échanges avec tous les profils d'acteurs de la supply- chain. Selon l'Aslog (2005) près de 90% des entreprises externalisent un ou deux maillons de la chaîne logistique et près de 30% plus de cinq maillons. Un nombre croissant d'entre elles confie l'ensemble de la chaîne à des prestataires extérieurs. A. Les différents auxiliaires de transport 1. Le transitaire a. Le transitaire, intermédiaire entre la marchandise et le transporteur C'est l'auxiliaire le plus connu, mais aussi celui dont les activités sont les plus difficiles à définir. [...]
[...] Les limites de l'externalisation D. Dix conseils pour réussir son externalisation PARTIE 2 : LES AUXILIAIRES DE TRANSPORT Les différents auxiliaires de transport 1. Le transitaire 2. Les emballeurs 3. Les entreprises de manutention 4. Le consignataire de la cargaison Conclusion Bibliographie ; Webographie Introduction Depuis la fin des années 1980, sur fond de crise économique, les entreprises ont externalisé des activités périphériques. Cette démarche était essentiellement motivée par des raisons de réduction des coûts, des charges salariales et le manque de capacités internes. [...]
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