La logistique est apparue dans l'antiquité. À l'époque d'Aristote, ce terme logistikos désignait l'apport du calcul et des mathématiques au raisonnement logique.
La logistique trouve véritablement sa source et sa dimension fondamentale dans l'histoire militaire. Elle a toujours constitué un sujet de préoccupation majeur pour les grands chefs militaires, notamment pour la combinaison des plans adoptés pour mouvoir et ravitailler les armées, le choix du terrain des places fortes… Pourtant, au XVIIIe, le terme « logistique » désigne la partie rationnelle et spéculative de l'art de la guerre et se confond avec celui de « stratégie ».
Disparu ensuite du vocabulaire militaire français, il revient en 1944 par l'intermédiaire du vocable anglo-saxon logistics. Et le terme n'a été appliqué à la gestion d'entreprise qu'au début des années 50. L'influence de la Deuxième Guerre mondiale consacre le rôle majeur joué par la fonction logistique. Le général EISENHOWER, qui dirigea le débarquement de 1944 en Normandie dira d'ailleurs : « Il n'y a pas de tactique sans logistique. Si la logistique dit non, c'est qu'elle a raison.» Et les chefs d'entreprise américains ont perçu le débarquement allié sur les côtes françaises comme l'illustration du modèle de logistique par excellence. A partir de là, la logistique se développe aux Etats-Unis. Elle semble en effet pouvoir répondre à toutes sortes de questions relatives à la rationalisation des flux dans l'organisation et entre organisations. La première association américaine de logistique est créée en 1962 : National Council of Physical Distribution Management qui deviendra en 1986 le Council of Logistics Management. En France, c'est l'Association française pour la Logistique (ASLOG) qui veille au développement de la logistique dans un cadre structuré et cohérent.
A partir des années 1970, le modèle toyotiste a progressivement remplacé le système fordiste en introduisant des notions telles que la qualité ou la coopération. Cette intensification des relations entre fonctions et entre firmes favorise progressivement le développement d'une « chaîne logistique », la Supply Chain. L'efficacité du Supply Chain est devenue un enjeu majeur pour les entreprises car il est à la fois générateur d'économies de coût (réduction des stocks, utilisation rationnelle des capacités) et un facteur de différenciation par rapport à la concurrence en termes de réactivité et de service client.
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[...] Ainsi, l'étiquette logistique UCC/EAN 128 donne des informations sur l'objet sur lequel elle est apposée. Elle est divisée en 3 sections distinctes, correspondant à trois types d'informations : les informations relatives au produit, les informations relatives aux destinataires, les informations relatives à l'expédition. Ces éléments sont traduits en codes à barres standards EAN 128. Sur le plan logistique, l'étiquette est d'une grande utilité car elle assure : -la traçabilité de l'unité logistique, grâce au numéro séquentiel de colis. -la traçabilité des produits, grâce à leurs numéros de lot de fabrication. [...]
[...] Structure construite autour d'un entrepôt central : On met ici en place une centralisation (voir page suivante), qui permet de réduire le nombre de liaisons et ainsi de réaliser des économies d'échelle au niveau du transport. Pour suivre notre exemple précédent : pour 60 fournisseurs et 15 points de vente, cette structure conduit en théorie à 75 liaisons. En pratique ce raisonnement est limité car il faut prendre aussi en compte la charge maximale que les camions peuvent transporter. Structure avec entrepôts spécialisés : Cette structure permet de regrouper certaines catégories de produits dans des entrepôts spécialisés. Cela améliore donc la qualité du stockage et la traçabilité des marchandises. [...]
[...] A l'origine, la SCM découle aussi de la nature du processus décisionnel qui est caractérisé par une intégration des démarches de nature opérationnelle et stratégique. Ainsi, il combine les trois principaux niveaux de décision (niveaux de décision d'Ansoff) : le niveau stratégique, le niveau tactique et le niveau opérationnel. Alors la SCM est une démarche qui part de la stratégie pour aboutir à l'exécution, mais c'est aussi à partir du bilan des opérations que des réajustements peuvent être effectués afin d'adapter la dimension tactique et la dimension stratégique. [...]
[...] Coordonne Décide Mesure Informe Les trois niveaux de la SCM Section II : L'ECR : Une planification et un pilotage des flux orientés demande Qu'est-ce que l'ECR ? Définition de l'ECR : L'efficient consumer response ou ECR peut être traduit par efficacité et réactivité au service du consommateur et correspond à une stratégie où les fournisseurs et les distributeurs collaborent afin d'améliorer la satisfaction du consommateur. Origine : L'ECR s'est développé aux Etats-Unis au début des années 1990 et connaît une importance grandissante en Europe. [...]
[...] Selon SCC, le modèle SCOR est un modèle de référence des processus de la chaîne logistique, applicable quel que soit le type d'industrie C'est une technique d'analyse, de diagnostic, de conception et de mise en œuvre du Supply Chain Management. Le modèle SCOR est conçu pour décrire toutes les activités de la chaîne d'approvisionnement et les faire converger vers la satisfaction du consommateur. Le modèle SCOR doit permettre : - de décrire l'état actuel d'un processus et son état futur souhaité. [...]
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