C'est le risque majeur à bord, car, malgré de sévères mesures préventives, le feu a tendance à s'étendre à l'ensemble du navire. L'origine du risque est dans la présence à bord de sources de chaleur (chaudières, diésels...) de quantités importantes de matériaux combustibles comme les hydrocarbures (FO, huile) généralement sous pression, les marchandises diverses, toutes plus ou moins inflammables, les marchandises dangereuses: pétrole, gaz liquéfiés, produits chimiques en vrac, explosifs, matières comburantes... et les marchandises présentant un risque de combustion spontané (balles de coton humide, de laine, peaux...).
La combustion est la réaction chimique exothermique d'oxydation. Cette union d'un corps avec l'oxygène peut être:
- lente et la chaleur dégagée se dissipe dans le milieu ambiant,
- vive lorsque l'activité chimique croit par augmentation du niveau énergétique des atomes par apport de chaleur extérieure.
Dans le cas d'une oxydation vive, cas où les atomes ont été initialement excités, le dégagement de chaleur de la réaction augmente encore le niveau énergétique d'où une combustion plus vive... Ce qui provoque un phénomène de réaction en chaîne. Si le triangle du feu est suffisant pour décrire la combustion, il n'en va pas de même pour étudier la lutte contre l'incendie qui consistait, voici quelques années, à supprimer l'un des
côtés du triangle. En effet, il a été constaté relativement récemment que certains corps, appelés inhibiteurs tendent à s'opposer à l'union de la molécule d'oxygène avec un autre corps.
[...] Chaque méthode met l'accent sur un aspect différent: . I C cloisonnement mais détection moins poussée . II C extinction automatique mais détection et cloisonnement moins poussés . III C détection mais cloisonnement moins poussé. c-Navires pétroliers: - Utilisation de la seule méthode I C. - Disposition particulières relatives à l'emplacement des portes, prises d'air . ainsi qu'au positionnement et à la séparation des espaces, tranches . - Prescriptions sur les classes des cloisons des bordés des superstructures donnant sur la tranche de cargaison . [...]
[...] g Il convient d'appliquer les dispositions de la règle en ce qui concerne les espaces à cargaison destinés au transport des marchandises dangereuses. h Les cloisons et les ponts qui séparent des espaces rouliers à cargaison doivent pouvoir être rendus suffisamment étanches aux gaz et doivent satisfaire aux normes A d'intégrité au feu dans la mesure jugée raisonnable et possible par l'Administration. i Il n'est pas nécessaire de mettre en place une isolation contre l'incendie lorsque, de l'avis de l'Administration, les risques d'incendie dans un local de machines de la catégorie 7 sont faibles ou inexistants. [...]
[...] dispositif de détection et d'alarme incendie . dispositif automatique d'extinction par eau diffusée signalant l'existence et l'emplacement de l'incendie avec, en outre, un dispositif de détection et d'alarme décelant la présence de fumée. Navires de charge: * La classe des cloisons est définie à partir des tables. * Dans les zones d'habitation et de service, la protection est assurée par l'une des 3 méthodes suivantes: - Méthode I TECHNIQUE DU NAVIRE-1-70- cloisonnement intérieur de type B ou C sans système automatique d'extinction, dispositif de détection de fumée et système d'alarme manuelle dans les coursives, escaliers et échappées. [...]
[...] ) et par des indicateurs de défaut d'isolement. Remarque La distribution électrique répond à 3 critères: .supprimer les causes d'incendie (cf ci-dessus), .protéger contre les risques d'électrocution, .assurer, après avarie, l'alimentation des appareils indispensables. Remarque Les navires citernes à cargaison liquide ou liquéfiée de point éclair 65°C sont soumis à des prescriptions particulières. Par exemple, les zones susceptibles d'être dangereuses (même à l'extérieur) sont munies d'éclairages étanches et d'apparaux de pont (treuils et guindeaux) non électriques (à vapeur ou hydrauliques). [...]
[...] L'installation est améliorée par des détecteurs à ionisation. b-Détecteurs thermiques: il en existe 3 types selon le mode d'action: - thermostatique: sensible à une température donnée, - thermovélocimétrique: sensible à la vitesse d'élévation de la température, exemple: 2 bilames dont l'un est isolé alors que l'autre est exposé à l'air ambiant: .si la température croit lentement, les 2 bilames réagissent identiquement, .si la température croit rapidement, seul le bilame exposé réagit et coupe le courant de veille; - thermodifférentiel: sensible à l'écart de température entre 2 points d'un même local. [...]
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