Keynes (1883-1946) ? 1936 : « Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie »
Crise de 1929 (Pour les raisons de la crise : mauvais partage de la valeur ajoutée ? cf Collectifs) : incapacité des méthodes classiques et du président américain Hoover à résoudre cette crise ? Mise en avant des idées keynésiennes
Avec Keynes, les finances publiques ne doivent plus se limiter à financer les services publics. La politique budgétaire doit, au contraire, être un instrument essentiel pour résoudre les crises et, plus largement, réguler l'activité économique
I- ? un rôle actif est confié aux finances publiques dans la régulation de l'économie
II- ? Limites/faiblesses/échecs des théories keynésiennes ont conduit à nuancer ces dernières
[...] Si il y a un mieux aujourd'hui, Le Japon a longtemps été plongé dans un profond marasme économique. Mécanisme des stabilisateurs automatiques (Myrdal) : - mécanisme de dynamisation de l'équilibre budgétaire de l'Etat au cours du cycle économique. En période de croissance, les revenus sont élevés, donc les recettes fiscales le sont aussi. Au sommet de la phase d'expansion, il existe, par conséquent, un excédent budgétaire. En période de récession, à l'inverse, les recettes fiscales sont moins importantes. [...]
[...] On parle de synthèse néoclassique. Ex : Schéma IS-LM de Hicks et Hansen. [...]
[...] L'Etat doit s'assurer de ce bouclage : soit en favorisant la demande, quand la consommation est insuffisante : taux d'intérêt faible, politiques de grands travaux, financés par un déficit public Effet sur la croissance du multiplicateur, qui est : - soit budgétaire : la dépense publique engendre un certain nombre de revenus (salaire, profit ) une partie est épargnée, l'autre est consommée. Cette consommation supplémentaire demande supplémentaire nouvelle distribution de revenus - soit fiscal : la hausse des revenus découle d'une diminution des prélèvements obligatoires, sans que le niveau de dépense soit modifié soit en favorisant les profits et les investissements. Kaldor (de l'école de Cambridge- économiste keynésien) constate, dans les années 1960-80, que le niveau spontané de l'épargne avait tendance à être trop faible par rapport au taux d'investissement nécessaire pour assurer le plein-emploi. [...]
[...] Au plus fort de la récession, il existe un déficit budgétaire. Ainsi, par cycle, le budget ne sera équilibré qu'à un seul moment, mais il est équilibré en moyenne. - Dans cette logique, le déficit public est, conformément aux théories keynésiennes, accepté. Par contre, la relance par la dépense publique apparaît inutile. L'époque contemporaine a été marquée par un effort pour concilier les analyses classiques et néoclassiques avec notamment Hicks ou Samuelson. [...]
[...] Il en concluait qu'une intervention de l'Etat, par le biais de la fiscalité, était indispensable pour favoriser l'épargne Pas d'importance accordée au déficit public par les keynésiens. Application des théories keynésiennes : Les méthodes de relance de Keynes ont été utilisées pour tenter de sortir de la grande dépression des années 30 (New Deal), puis pour relancer l'économie après la guerre (Les 30 Glorieuses) jusqu'à la stagflation (politique de stop and go, c-à-d d'alternance de phases de relance de l'activité auxquelles succédaient ensuite une politique de rigueur pour contenir les poussées inflationnistes, utilisée notamment en Grande- Bretagne) dans les années 1970. [...]
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