Poids des dépenses publiques, recettes publiques, prélèvements obligatoires, augmentation des cotisations sociales, pression fiscale
On a, au fil des décennies, élargi et intégré un ensemble d'éléments auquel on a apporté peu d'importance avant.
La 1re fois que ce constat a été remarqué, c'est par un économiste allemand Wagner, c'est lui qui a établi cette règle. Cette règle est établie dans les années 1880, c'est la période des finances publiques classiques, ou il n'y a pas de politique budgétaire. Bien que cette affirmation date de 1880, elle n'a jamais été démentie par les chiffres depuis cette date.
[...] (On utilise des agrégats plus contemporains, notamment le ratio charge public PIB (produit intérieur brut). PIB : est égal à la somme des rémunérations versées aux salariés par les unités économiques résidentes, des excédents bruts d'exploitations de ces unités et des impôts à la production et à l'importation nette des subventions d'équipements. Depuis 1945 le taux moyen de progression des charges publiques à presque toujours été supérieur à l'accroissement du PIB. En 2007 les charges publiques ont atteints 52,4% du PIB, il semblerait que nous frôlons aujourd'hui les 57%. [...]
[...] Le poids des dépenses et des recettes publiques Section 1 : Le constat quantitatif On au fil des décennies, élargi et intégré un ensemble d'éléments auquel on a apporté peu d'importance avant. L'accroissement des charges publiques La 1re fois que ce constat a été remarqué, c'est par un économiste Allemand Wagner, c'est lui qui a établi cette règle. Cette règle est établie dans les années 1880, c'est la période des finances publiques classiques, ou il n'y a pas de politique budgétaire. [...]
[...] La part représentée par les cotisations sociales est aussi importante que la part représentée par les recettes fiscales. Les cotisations sociales sont fondées sur l'approvisionnement des actifs. La répartition inégale entre le financement par l'employé et le financement par l'employeur. Jusqu'à il y a encore une quinzaine d'années on avait plutôt travaillé sur les recettes, pour les augmenter, donc augmenter les cotisations sociales, puis petit à petit on réfléchit dans les 2 directions, on maitrise les dépenses sociales et aussi fait évoluer les recettes, et surtout on a voté dans les années 90 la création de la CSG (contribution sociales généralisée). [...]
[...] A l'intérieur de ce chiffre il y a quand même un mouvement qui s'est développé, une sorte de redistribution interne, c'est une certaine stabilisation des impôts d'état (impôt sur le revenu, TVA mais à l'intérieur le bloc qui est monté en puissance sont les impôts locaux et la contribution versée à l'Union Européenne. Un autre gros bloc est constitué par les cotisations sociales. L'augmentation des cotisations sociales : derrière ça il y a la protection sociale. Les choix fait par un gouvernement, un Etat, concernant la protection sociale (obligatoire ou pas) ont des conséquences sur nos finances. Depuis 1970 les cotisations sociales : 12,8% du PIB/ 1980 : 18% du PIB/ 1990 : 20% du PIB/ 2010 : 22,6 du PIB. [...]
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