2009 est pour l'Europe une des années les plus désastreuses sur le plan économique depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le Produit Intérieur Brut des principaux États européens ayant régressé. L'économie française a subi une récession d'un peu plus de 2 %. L'Etat est intervenu en 2009 et en 2010 pour soutenir les entreprises, les ménages et pour compenser le faible niveau des investissements. Le gouvernement français, après avoir introduit 26 milliards d'euros dans l'économie en 2009 dans le cadre d'un premier plan de relance, a levé un emprunt de 35 milliards d'euros en 2010.
Les économistes se sont montrés assez pessimistes sur la question de savoir si le plan de relance pouvait permettre de vaincre la crise économique. Toutefois, si la politique interventionniste menée par le gouvernement français ne peut éviter la récession, le dispositif de relance peut être envisagé comme « un amortisseur de crise ». C'est à l'échelle européenne que la stratégie française convainc le mieux. Le président de la République souligne en effet que la France connaît en 2009 la « plus petite récession » des grands Etats européens. La France affiche une récession de 2,2 % en 2009 alors que la récession européenne est de 4,4 %. Le modèle français explique en partie cette meilleure résistance de l'économie nationale. La France a également bénéficié des plans de relance mis en place chez ses partenaires de la zone euro. Il est donc assez difficile d'apprécier l'ampleur exacte des effets de la politique mise en oeuvre par le gouvernement.
[...] Toutefois, si la politique interventionniste menée par le gouvernement français ne peut éviter la récession, le dispositif de relance peut être envisagé comme un amortisseur de crise C'est à l'échelle européenne que la stratégie française convainc le mieux. Le président de la République souligne en effet que la France connaît en 2009 la plus petite récession des grands Etats européens. La France affiche une récession de en 2009 alors que la récession européenne est de Le modèle français explique en partie cette meilleure résistance de l'économie nationale. [...]
[...] Le grand emprunt doit servir à la transformation de l'économie française à long terme et ainsi préparer l'avenir. Ces interventions, qu'elles soient à longue, moyenne ou brève échéance, engagent les finances publiques. Or dans un contexte de fort endettement, les dépenses exceptionnelles sont toujours limitées et souvent critiquées. II) Une intervention avec des moyens limités pour des résultats encourageants Pour tenir compte de l'endettement de la France, le gouvernement a mené sa politique en essayant de préserver la soutenabilité des dépenses de l'Etat. [...]
[...] Elle représente plus de de la richesse nationale produite chaque année. Le retour à l'équilibre n'est pas possible dans l'immédiat. La crise provoque une diminution des ressources de l'Etat et la politique de relance implique des dépenses supplémentaires. Ainsi, le déficit public de la France devrait être supérieur à en 2010. Pour autant, la commission européenne exige le retour du déficit au-dessous du seuil de du PIB d'ici 2013. Parallèlement les membres de l'opposition s'inquiètent de l'augmentation du déficit et de la dette provoquée par le grand emprunt. [...]
[...] En effet, au mois de novembre de l'année 2008, les prévisions font état d'une stagnation du Produit Intérieur Brut pour la zone euro Dès le mois de décembre de la même année, les principales banques du monde prévoient une diminution de la richesse produite en France en 2009 de 0,1 à par rapport à celle produite en 2008. Un an plus tard, le président de la République annonce une récession pour 2009 entre 2 et Celle-ci est revue à la hausse en 2010 et est finalement estimée à pour 2009 selon le Ministre de la relance. Les conséquences de cette crise sont considérables. Le nombre de demandeurs d'emploi augmente fortement depuis le début de la crise, le taux de chômage passant la barre des en 2009. [...]
[...] Le plan de relance est prévu pour un montant total de 26 milliards d'euros. Ce dispositif implique la création d'une mission propre intitulée plan de relance de l'économie pour permettre un meilleur suivi de l'exécution du plan et de son efficacité. Si l'effort en matière d'investissement prévu par le plan correspond à une mesure à moyen terme, la majeure partie du dispositif vise un renforcement de l'économie à brève échéance. Ainsi, le plan prévoit le versement d'une prime exceptionnelle de solidarité active. [...]
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