Grandes théories économiques, finances publiques, Keynes, théorique de Keynes, tradition libérale
Les finances publiques ne sont plus depuis longtemps simplement des mesures techniques, des mécanismes juridiques, mais les finances publiques sont véritablement un des moyens du développement économique.
L'interventionnisme n'est pas une doctrine, mais c'est plutôt le résultat du constat de la faillite du système libéral à un moment donné, et cette faillite a débouché sur plusieurs actions ponctuelles des pouvoirs publics. L'intérêt de Keynes est qu'il a synthétisé son action.
[...] Ça se manifeste par un mouvement de désengagement de l'Etat : par exemple en GB et en France des vagues de désanolisation, c'est aussi la quasi disparition des politiques d'aides aux entreprises. Le nouveau mouvement arrive dans la décennie 90 : le libéralisme à nouveau n'a pas fait ses preuves, on entre alors dans une autre approche, c'est l'idée d'incertitude, c'est-à-dire que les modèles néo libéraux n'ont pas apporté de réponse très convaincante mais personne n'envisage de replonger dans certains excès des théories Keynésiennes, c'est un renouveau du choix politique. [...]
[...] (Renouveau des théories libérales. Les théories néo libérale leur support c'est l'échec des politiques interventionnistes. Hayek et Friedman : l'Etat providence par son gigantisme enferme l'individu dans un carcan de réglementation qui entrave toute liberté individuelle Pour les néo libéraux les impôts, les prélèvements obligatoires dévorent le bénéfice. Chez les économistes néo libéraux on trouve la recherche de la réduction des dépenses publiques, baisser les impôts, privilégier l'offre plutôt que la demande et tendre vers l'équilibre budgétaire. Cette approche néo libéra s'inscrit autour de 2 écoles : - l'école libertarienne, elle prône la suppression de l'Etat. [...]
[...] Kaldor et Harrod/ Hicks et Samuelson : ces économistes vont essayer de développer des modèles pour montrer la comptabilité entre l'économie de marché et l'interventionnisme de l'Etat. II) La tradition libérale Le fait que Keynes soit arrivé et est proposé une autre lecture n'a pas fait disparaitre les théories libérales, elles se sont juste mis un peu à l'écart pendant quelques décennies. A. Les classiques Historiquement il y a d'abord eu l'école des physiocrates, représentés par Quesney. Les physiocrates : école en réaction contre un pouvoir étatique très dirigiste (monarchie), une classe économique montante (bourgeoisie). [...]
[...] Malthus, Ricardo et Say, au début du XXème on va avoir une école libérale qui va se développer, travaillé autour de modèle mathématique de développement économique, pour encore plus développer les principes du libéralisme. Ce qui caractérise la théorie libérale : (L'action de l'Etat doit se réduire à un rôle de gendarme uniquement. (La neutralité de l'Etat doit être totale en matière économique, c'est-à- dire que l'impôt existe, mais il doit couvrir uniquement des dépenses publiques réduites au minimum. (Tout ceci a pour conséquence l'équilibre budgétaire. Le déficit ne doit pas exister, mais l'excédent non plus. [...]
[...] Dans la lecture libéral l'économie vie au rythme de cycle naturel, et il ne faut surtout pas les perturber. Pour les libéraux l'équilibre revient ou disparait spontanément. Keynes n'a pas la même lecture, pour lui il n'y a pas un seul équilibre, mais plusieurs équilibre possible, et certains déséquilibres peuvent générer des problèmes d'emploi, Keynes pense alors qu'il faut lutter contre cela, et pour se faire il faut avoir une politique volontariste. Les solutions proposées par Keynes pour lutter contre cette crise : Pour Keynes il faut maintenir l'investissement à un taux élevé, et pour se faire il faut avoir une politique de crédit et de monnaie dirigée et aussi une politique des dépenses publiques. [...]
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