Les finances publiques ont évolué. On va distinguer les finances publiques classiques des finances publiques modernes.
Les finances publiques classiques s'arrêtent avec la Première Guerre mondiale et les finances publiques modernes commencent véritablement après la Seconde Guerre mondiale. Nous ne pourrons pas avoir le même rapport à ces deux périodes des finances publiques (...)
[...] Tout cela aboutit à dire que toute intervention de l'Etat dans l'activité économique est bannie au nom de deux choses : le respect des libertés économiques (les entrepreneurs économiques doivent pouvoir faire ce qu'ils veulent), le respect du mécanisme naturel de l'économie. Toute intervention de l'Etat serait donc considérée comme une atteinte aux libertés individuelles. Les seuls dépenses de l'Etat doivent être : armée, police, justice. On protège l'économie interne face à l'internationale et on installe des droits de douane. [...]
[...] Section I L'évolution des conceptions relatives aux finances publiques Les finances publiques ont évolué. On va distinguer les finances publiques classiques des finances publiques modernes. Les finances publiques classiques s'arrêtent avec la Première Guerre Mondiale et les finances publiques modernes commencent véritablement après la Seconde Guerre Mondiale. Nous ne pourrons pas avoir le même rapport à ces deux périodes des finances publiques. La période classique est finie et on a le regard nécessaire pour les comprendre et les analyser. Pour ce qui est des finances publiques modernes, on ne pourra pas porter les mêmes jugements puisqu'elles peuvent encore évoluer, on est encore dans des finances publiques dites modernes. [...]
[...] La deuxième question c'est avec quels moyens financiers ? Avec le budget de l'Etat bien sûr, l'Etat aura un choix, va-t-il intervenir par ses dépenses ou par ces recettes ? Il intervient par ses dépenses quand il verse une subvention, ou par ses recettes quand il décide d'exonérer de certains impôts les étudiants. La remise en cause du principe d'équilibre L'Etat va dépenser ou avoir moins de recettes pour être interventionniste, et cela va avoir un effet sur l'équilibre budgétaire, l'égalité dépenses / recettes va devenir quasi-impossible. [...]
[...] On est dans l'Etat providence, un Etat qui va faire face aux conséquences des guerres et qui aujourd'hui fait face aux conséquences d'un certain nombre phénomènes comme la relance de l'économie ou les difficultés des familles. L'Etat intervient pour jouer sur la dénatalité, l'Etat intervient à chaque catastrophe naturelle, et il s'implique dans le progrès technique. Toutes ces interventions amènent à se poser une question : sommes-nous des assistés ? On abandonne la neutralité Parce que intervenir c'est n'être pas neutre par définition, on est dans la non-neutralité subjective, l'Etat a l'intention et la volonté d'influencer nos comportements par son budget. La question c'est à quel moment l'Etat doit-il intervenir ? [...]
[...] Si l'Etat est en déficit, il va emprunter avec des conséquences bien plus considérables. Paragraphe les finances publiques modernes Il n'y a pas de dates précises où elles commencent, on peut dire à partir de la première guerre mondiale, avec une transition sur la période de l'entre deux guerres. Un contexte de crises Il nous faut reprendre ici crise au sens étymologique : cela signifie rupture, toute rupture dans une évolution est une crise. Contexte de crise Il y a une évolution très marquée du parlementarisme, pendant les trente premières années, il y a deux guerres mondiales et il y a une crise économique et boursière mondiale. [...]
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