Le débat sur la dette publique ou privée occupe une place considérable dans le discours économique mondiale. En effet, en France concernant la dette publique, une grande importance lui a été attribuée par les politiciens qui la considèrent comme trop élevée et se fixent comme objectif électoral sa réduction. La dette privée quant à elle a fait l'objet de critiques d'ordre éthique et la crise des « Subprimes » mit en évidence les risques du surendettement. Néanmoins, un autre point de vue considère que la dette est au contraire source de richesse et de croissance et que c'est une nécessité pour le financement de l'activité économique. Ce paradigme qui montre les deux côtés de la dette nous pousse vers la question principale que nous allons traiter tout au long de ce travail : la dette est-elle une richesse ? Ou plus précisément, dans quelle mesure la dette constitue-t-elle un facteur de création de richesse ?
[...] Pour payer ses dettes, l'Etat emprunte. En 2007, le montant des intérêts de ces emprunts est de 40 milliards d'euros, c'est-à-dire quasiment l'équivalent de ce que rapporte l'impôt sur le revenu. Toutefois, la dette publique française a été pendant les élections de 2007 la préoccupation de tous les candidats qui avaient prévu dans leur programme politique la réduction de la dette publique, qui selon eux, s'accélère à un rythme très dangereux. Mais est-il souhaitable de résorber la dette ? La dette ne peut exister sans créance, donc ceux qui voient dans la dette publique un fardeau laissé à nos enfants, assimilent l'Etat à ces parents qui dépensent plus qu'ils ne gagnent et qui vivent au- dessus de leurs moyens, ce qui est faux, puisque en contrepartie de chaque dette contractée, une créance de montant strictement égal est nécessairement émise. [...]
[...] Dans le cas de la dette publique en France, la génération qui hérite de la dette hérite aussi de la créance. La génération suivante n'est donc ni appauvrie ni enrichie par une simple dette publique. Jean Paul Fitoussi : Un agent actif qui investit est généralement endetté, précisément parce qu'il investit». Les nombreuses dépenses publiques financent une activité économique essentielle pour le pays, c'est avec cet argent que sont construits les hôpitaux, les routes et les écoles Cette dette est aussi bénéfique pour les générations futures. [...]
[...] La dette est-elle une richesse ? Le débat sur la dette publique ou privée occupe une place considérable dans le discours économique mondial. En effet, en France concernant la dette publique, une grande importance lui a été attribuée par les politiciens qui la considèrent comme trop élevée et se fixent comme objectif électoral sa réduction. La dette privée quant à elle a fait l'objet de critique d'ordre éthique et la crise des Subprimes mit en évidence les risques du surendettement. [...]
[...] Ainsi concernant la dette publique, le problème doit être plutôt posé en termes d'efficacité des dépenses publiques, de productivité des services rendus par l'Etat, plutôt qu'en termes de niveau d'endettement. En revanche, si la dette est utilisée pour éponger des déficits de fonctionnement. Payer des salaires pour des fonctionnaires dont le travail n'est pas indispensable, verser de l'argent à diverses entreprises privées pour des prestations inutiles, verser des subventions, accorder des crédits d'impôt, ou payer les intérêts de la dette elle-même, ça n'est pas une bonne dette parce que l'argent emprunté est dépensé sans contrepartie durable. [...]
[...] Au vu des vastes dettes et déficits publics actuels, le risque souverain devient une sérieuse préoccupation dans bon nombre d'économies avancées. Dans le passé, le risque souverain se limitait à l'économie des marchés émergents. En effet, durant la dernière décennie, la Russie, l'Argentine et l'Equateur n'ont pu assurer le remboursement de leur dette, tandis que le Pakistan, l'Ukraine et l'Uruguay, menacés de défaut de paiement, ont restructuré leur dette publique de manière drastique. La dette publique française est détenue par des non-résidents pour plus de et cette part est en forte augmentation, ce chiffre était seulement en 1998. [...]
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