Le poids des prélèvements obligatoires n'a cessé de croître depuis le début des années 1970 ; il se situe aujourd'hui à 47% du PIB. Ces prélèvements sont composés de l'ensemble des versements obligatoires et fluctués sans contre parties par les agents économiques aux administrations publiques. Ils visent à assurer la protection individuelle des personnes, mais aussi à corriger les inégalités ; il semble donc, à priori, légitime au plan social.
Pourtant, la question de leur réduction se pose, car leur impact sur le comportement des agents économiques devient préoccupant dans le cadre d'une économie libérale.
[...] La question de la réduction du prélèvement obligatoire La question de la réduction des prélèvements obligatoires est au centre de nombreux débats et la presse économique s'en fait régulièrement l'écho. En effet, le poids de ces prélèvements n'a cessé de croître depuis le début des années 1970 ; il se situe aujourd'hui à du PIB. Ces prélèvements sont composés de l'ensemble des versements obligatoires et fluctués sans contre parties par les agents économiques aux administrations publiques. En France, ils se présentent sous deux formes : les impôts qui alimentent le budget de l'État et des collectivités locales, et les cotisations sociales qui assurent la protection des citoyens contre un certain nombre de risques (maladie, retraite, accident et chômage). [...]
[...] Les arguments avancés sont nombreux : réduction de la pénalisation des entreprises qui emploient beaucoup de main-d'œuvre. Baisse des impôts L'impôt sur la société aurait un effet immédiat sur la rentabilité des entreprises, sur leurs possibilités de distribuer des dividendes et sur l'autofinancement. La réduction de la pression fiscale les rend plus compétitives sur le plan national et sur le plan international. L'impôt sur le revenu serait significatif, car le poids de cet impôt est particulièrement ressenti, car il est payé directement pour le contribuable, sa baisse pourrait avoir des effets positifs, car elle inciterait les agents à épargner ou à investir. [...]
[...] En matière de prélèvement obligatoire, les considérations économiques et sociales sont très imbriquées, la couverture des risques sociaux c'est progressivement mis en place depuis la fin du 20e siècle, sous la pression des mouvements ouvriers et la volonté de rechercher une cohésion sociale. La question de la réduction de ces prélèvements obligatoires se pose aujourd'hui, car leur poids à doubler en pourcentage sur le PIB et des déséquilibres dû à la réduction de la consommation et à la montée du chômage sont apparus. Bibliographie indicative Carine Roussel et Laurence Weil. Finances publiques 2009-2010, Hachette Éducation p. Éric Péchillon. Les finances publiques en 90 fiches, Ellipses Marketing p. [...]
[...] Rôle de l'État et prélèvement obligatoire Les prélèvements obligatoires, et plus particulièrement les impôts, procurent à l'État les moyens de jouer son rôle et de distribuer des richesses. La diminution des impôts moi ôte une marge de manœuvre pour la mise en place des politiques économiques. Par ailleurs, cela risque de se traduire par une augmentation de la dette publique ; ce qui n'est pas souhaitable dans le cadre de l'harmonisation européenne des déficits publics. Les entreprises ne peuvent pas seules assurer l'ensemble des financements. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture