Parmi les politiques économiques, la politique budgétaire semble jouer le rôle le plus décisif dans la mesure où elle définit l'importance et la nature des dépenses publiques et semble à cet égard être susceptible d'agir puissamment sur la croissance et l'emploi. Dans le modèle keynésien longtemps en vigueur, la politique budgétaire a ainsi été une politique de stabilisation ou de relance. Le principe même de ce type de politique budgétaire a pourtant été remis en cause par les héritiers des néoclassiques qui ont dénoncé ses effets pervers. Depuis le début des années 1990, les politiques budgétaires se sont ainsi orientées dans la plupart des pays vers la recherche d'un équilibre des dépenses et des recettes de l'Etat, à l'exception notable du Japon (...)
[...] Les dépenses publiques sont principalement constituées par la rémunération des fonctionnaires et permettent de faire face aux comptes de fonctionnement de l'Etat. II. A partir des années 1930, les politiques budgétaires ont joué un rôle décisif dans la régulation de l'économie A. Un principe général d'efficacité des dépenses publiques 1. La théorie keynésienne et son avènement historique Il y a une présence d'une consommation publique sur laquelle il est possible d'agir directement. Il est possible de stimuler l'économie avec l'appui à la demande. [...]
[...] La conjoncture prévaut car les recettes publiques déterminées par le taux de croissance de l'économie. Certains impôts augmentent plus vite que la croissance : l'impôt sur les entreprises et l'impôt sur le revenu. Conclusion La conjoncture suscite donc un défi pratique : le ralentissement économique réduit les dépenses publiques. Aux Etats-Unis, cette baisse n'a pas vraiment posé de problème à cause du budget excédentaire. En contrepartie, des difficultés risquent de frapper certains pays européens. L'Allemagne a déjà rappelée à l'ordre car son déficit atteignait du PIB tandis que sa croissance était de 0,5%. [...]
[...] Les politiques budgétaires constituent l'élément décisif de l'intervention de l'Etat A. Elles définissent à la fois de manière qualitative et quantitative les grandes orientations publiques 1. Les caractéristiques du budget de la nation : l'évolution historique du rôle de l'Etat On assiste à un poids croissant du rôle de l'Etat dans l'économie, ce qui provoque une hausse régulière des budgets. Le budget de l'Etat représente entre 15 et 25% du Produit Intérieur Brut (PIB) aujourd'hui selon les pays industrialisés. Cela permet d'agir largement sur les économies nationales. [...]
[...] Le ministère de l'Education Nationale nécessite à lui seul 15 à 20% du PIB. Ces choix budgétaires ne sont pas dénués d'un certain effet d'inertie : chaque budget dépend du budget précédent. B. Les politiques budgétaires vont ainsi de pair avec un ample principe redistributif 1. Les prélèvements sur lesquels les politiques budgétaires reposent La hausse des prélèvements obligatoires se compose pour moitié de cotisations sociales et de prélèvements destinés au financement pour l'autre moitié. Le budget est constitué à 60% par les impôts indirects (TVA . [...]
[...] A cet égard, la théorie d'Haavelmo montre que l'on peut établir un budget en équilibre qui soutient la croissance économique. Si l'Etat relance l'activité économique en augmentant les impôts, deux effets contradictoires sont confrontés : augmenter la dépense publique provoque un surcroît de croissance alors que la hausse des impôts la freine. La théorie d'Haavelmo aboutit à la conclusion que le multiplicateur de dépense publique dépassant le multiplicateur fiscal, dans la situation citée, il y a une croissance qui permet en outre de couvrir d'éventuels déficits. [...]
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