Modalités, dette publique, pays, croissance, économie
« Une activité sans bornes, de quelque nature qu'elle soit, finit toujours par faire banqueroute » Johann Wolfang von Goethe, écrivain et homme d'État allemand (1749-1832).
L'Histoire regorge d'exemples qui corroborent cette phrase, et notamment la crise de la dette publique qui secoue de nombreux pays, malgré le fait que cette affirmation de Goethe soit vieille de plus de 200 ans, elle semble toujours étonnamment pertinente. Aujourd'hui de nombreux pays ne se retrouvent qu'à quelques pas du défaut de paiement, chose qui semblait totalement inenvisageable il y a à peine quelques années. La Grèce, par exemple, a annoncé à la mi-septembre de cette année qu'elle ne possédait des liquidités que jusqu'au début du mois d'octobre avant d'être en situation de cessation de paiement.
Lorsqu'on considère la question de l'endettement, celle-ci apparaît toujours de manière négative. En effet, nous apprenons très vite à avoir peur de la dette. Notre idéal de liberté nous apprend à toujours nous défier de la dépendance vis-à-vis des autres. Notre univers mental est construit autour de l'image d'un individu émancipé, affranchi de toute contrainte, qui ne compte que sur lui pour survivre. La défiance vis-à-vis de la dette, malgré toutes les réalisations qu'elle a pu permettre au cours des dernières décennies, reste tenace comme le montre l'idée tout à fait maussienne que l'endettement c'est s'obliger à l'égard d'un autre.
Si cette question nous interpelle, c'est parce qu'aujourd'hui la dette fait l'objet de nombreuses réformes, plans, etc. et alors que les élections présidentielles se profilent, l'endettement public est au centre de tous les débats politiques en tant qu'argument de poids pour faire pencher la balance électorale d'un côté ou de l'autre.
La dette extérieure d'un pays correspond à la dette publique et privée contractées par les acteurs de ce pays. La dette publique, au sens large, correspond à la dette contractée par les autorités gouvernementales, les organismes publics et les résidents (avec garantie gouvernementale). La dette privée, elle, correspond à la dette contractée par les particuliers sans garantie gouvernementale.
[...] L'idée même du capitalisme est de se procurer un revenu à partir d'un capital (schéma A M de Marx : avec un certain montant de capital A on produit des marchandises M que l'on revend avec un bénéfice dans cette idée l'endettement est un processus normal dans ce cadre. Elle permet aux entreprises d'investir et d'accroitre leur compétitivité, les couts d'innovation étant toujours plus cher l'entreprise a besoin d'emprunter des fonds afin de rester dans la course. De plus si la rentabilité financière est suffisamment élevé (supérieure aux taux d'intérêts réels), l'entreprise gagnera à emprunter plutôt que de se financer sur ses fonds propres (effet de levier de l'endettement). Qui plus est un avantage non négligeable de l'économie d'endettement est le fait que les intérêts sont déductibles d'impôts. [...]
[...] et alors que les élections présidentielles se profilent, l'endettement oublic est au centre de tous les débats politiques en tant qu'argument de poids pour faire pencher la balance électorale d'un côté ou de l'autre. La dette extérieure d'un pays correspond à la dette publique et privée contractés par les acteurs de ce pays. La dette publique, au sens large, correspond à la dette contractée par les autorités gouvernementales, les organismes publics et les résidents (avec garantie gouvernementale). La dette privée elle correspond à la dette contractée par les particuliers sans garantie gouvernementale. [...]
[...] Ou fixer la limite de l'endettement ? En ce qui concerne les particuliers on parle souvent de 30% comme limite, cependant bien que le FMI place les pays en dessous de 30% comme pays peu endettés, ce taux n'a plus beaucoup de sens ramené à l'échelle d'un État. La France par exemple a un taux d'endettement d'environ 83% et les USA de 120%. A l'exception de la Chine qui possède un taux d'endettement de 18% environ, les pays en dessous de la barre des 30% sont loin d'être ceux possédant les finances les plus saines. [...]
[...] Le chemin vers une dette moins dangereuse et plus efficace est encore long et passera par de nombreuses réformes. L'endettement fait partie des nombreux outils à la disposition des agents économiques dans leur recherche de croissance et d'investissement, il permet de subvenir à de nombreux besoins, cependant la dette peut être néfaste à la santé économique des agents lorsqu'elle n'est pas maîtrisée ou mal maîtrisée. C'est dans le but de mettre fin aux dérives qui ont eu lieu ces dernières années que tente de s'organiser une réglementation de la dette afin de ne plus avoir à subir les dégâts d'actifs toxiques comme lors de la crise des subprimes. [...]
[...] La désinflation a rendu la charge de la dette très lourde pour les agents économiques français, en effet ceux ci ont contractés des emprunts à un moment ou le franc se dépréciant continuellement il serait aisé de rembourser les emprunts, mais lorsque l'inflation a amené un franc plus fort, la dette est devenue plus difficile à rembourser. Il est désormais nécessaire de fixer des règles sur la dette pour ne pas retomber dans nos erreurs passées et de nous diriger vers une dette indolore. La réglementation de la dette est cependant difficile. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture