Dépenses publiques, croissance économique, politique de soutien, État français, accords de Maastricht, PIB
La dette publique française au sens de Maastricht a augmenté de 400 % en 20 ans de 1990 à 2010 ! Elle atteint 1600 milliards d'Euros en 2010 et ne cesse d'augmenter de façon continue. Nous le savons bien l'État français a deux responsabilités : d'une part, réduire son déficit budgétaire tout en respectant les accords de Maastricht, d'autre part relancer la croissance économique qui stagne depuis bien des années.
Comme l'indique le document 1, l'État intervient directement ou indirectement dans l'activité économique sous forme d'investissements, d'aide aux particuliers ou sous forme d'allègement de certains prélèvements obligatoires. Or ces interventions ont pour seul objectif le soutien à la croissance ; la croissance économique, rappelons-le, est l'augmentation continue de la production sur le long terme, et mesurée par le PIB.
[...] Rappelons-le néanmoins, l'existence d'un déficit publique n'est pas mauvais en soi, et peut être utile à court terme, dans une optique keynésienne, pour stimuler la croissance et l'emploi dans une économie en difficulté. Un bémol cependant : selon les économistes libéraux l'augmentation des dépenses publiques conduit rapidement et inéluctablement à l'augmentation des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) qui à terme nuit à l'activité économique. En effet cela réduit l'incitation des entreprises à investir et à innover, et les individus à travailler. [...]
[...] Dans quelle mesure les dépenses publiques soutiennent-elles la croissance économique ? La dette publique française au sens de Maastricht a augmenté de en 20 ans de 1990 à 2010 ! Elle atteint 1600 milliards d'Euros en 2010 et ne cesse d'augmenter de façon continue. Nous le savons bien l'État français a deux responsabilités : d'une part, réduire son déficit budgétaire tout en respectant les accords de Maastricht, d'autre part relancer la croissance économique qui stagne depuis bien des années. Comme l'indique le document l'État intervient directement ou indirectement dans l'activité économique sous forme d'investissements, d'aide aux particuliers ou sous forme d'allègement de certains prélèvements obligatoires. [...]
[...] Cela, bien sûr, a un coût estimé de 200 millions d'Euros. Par ailleurs, l'État remboursera début 2009 par anticipation leurs dettes aux entreprises à hauteur de 11,5 milliards. Ce sont des actions des pouvoirs publics afin d'influencer la croissance à court terme dans la perspective de rétablir les équilibres économiques. D'autres investissements publics portent plutôt sur des effets indirects comme par exemple les quelque 10,5 milliards d'Euros mobilisés pour accélérer des programmes d'investissements publics (doc. : équipements de défense, université et recherche, infrastructures de transport, etc. [...]
[...] Plus grave est l'effet boule de neige de la dette dans un pays souffrant d'une panne de croissance. Rappelons les chiffres de 1990 à 2010 : c'est une augmentation de de la dette publique française soit plus de du P.I.B. (produit intérieur brut, c'est à dire l'ensemble des richesses produites en un an Or, bien que nous jouissions aujourd'hui de cette chance exceptionnelle de taux d'intérêt particulièrement bas, il convient de se méfier de l'effet boule de neige, qui est un cercle infernal dans lequel la dette augmente mécaniquement du fait que le taux d'intérêt payé sur la dette est plus élevé que le taux de croissance des ressources qui servent à la rembourser (c'est presque le cas en France aujourd'hui). [...]
[...] Il semble donc que l'augmentation des dépenses publiques pourtant nécessaire au redressement économique, ne soit viable qu'à long terme. Il serait sage ainsi de limiter la politique de relance à des actions d'investissement à long terme qui s'apparentent plutôt aux politiques structurelles : politique de recherche, d'éducation et de santé qui agiront à terme sur le système productif. Le maître mot de tous les leaders politiques est relance . Mais la croissance n'a de sens que si elle est durable , c'est à dire dans une optique structurelle. [...]
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