L'aspect le plus poussé de la mondialisation est, sans aucun doute, celui du marché financier. L'exemple actuel de la crise du marché immobilier américain, la crise des subprimes, qui a eu des répercussions sur la plupart des marchés financiers, entraînant une diminution de la consommation des ménages, montre à quel point ces marchés sont reliés ce qui provoque la généralisation d'une crise. L'histoire des marchés financiers montre de nombreux exemples de « bulles spéculatives » et de « krachs financiers », dont le plus important est celui de 1929 qui marqua le début de la Grande Dépression.
Les crises financières sont caractérisées par des phénomènes de spéculation et le développement de « bulles spéculatives » qui finissent par éclater. Une « bulle spéculative » est définie comme un écart important et persistant du prix d'un actif par rapport à sa valeur fondamentale. Il paraît indispensable pour « comprendre » ce phénomène de bulle d'étudier les origines de leurs formations, les phases qu'elles développent, ainsi que les conséquences afférentes à leurs explosions.
L'explosion de bulle a de multiples conséquences sur les économies des pays, parfois très importantes, comme la montée du chômage, la récession, l'agitation sociale qui en découle… On comprend mieux l'empressement des États à réinjecter de l'argent « frais » dans des plans de relance. Mais ces plans de relance sont financés intégralement par de la dette, car nous ne pouvons compter sur nos finances publiques, déjà déficitaires en période de vaches grasses et qui, en période de crise, se dégradent mécaniquement, pour supporter ces nouvelles charges.
L'endettement des pays commence à inquiéter sérieusement les analystes (dont les agences de notation), qui ne prédisent pas des faillites, mais s'inquiètent de la capacité des États à rétablir leur « équilibre » budgétaire avec un service de la dette toujours plus élevé. Le principal risque qui pèse sur les États est la dégradation de leur note, qui aurait pour conséquence de les forcer à augmenter les coupons de leurs nouvelles obligations (donc d'aggraver leurs situations budgétaires) et ainsi diminuer la valeur de leurs obligations émises précédemment.
[...] Une explication s'impose immédiatement d'elle-même : C'est la crise Pour autant, cela fait 35 ans que la France n'a plus connu d'excédents budgétaires. Cette période correspond justement à la fin des Trente Glorieuses période de forte croissance, qui par les rentrées fiscales toujours plus importantes qu'elle générait, finançait les dépenses croissantes de l'Etat. Une première alerte sur les finances publiques en 1968 aurait dû inciter les politiques de l'époque à faire preuve de prudence pour l'avenir. Depuis 1974 donc, l'Etat vit au dessus de ses moyens et constate chaque année un budget présentant plus de charges que de recettes. [...]
[...] Un effet financier Un ménage, pour acquérir son logement, a besoin de manière quasi systématique d'obtenir un emprunt de la part de son banquier. Il était à l'époque possible d'emprunter quel que soit sa capacité de remboursement (les remboursements n'importaient que peu, car le risque devait être couvert par l'augmentation du prix de l'actif). Des organismes accordaient donc ces emprunts, avec comme garantie le logement vendu (hypothèque). Ces organismes pouvaient ensuite à leur tour emprunter auprès d'autres, qui les refinançaient ou bien céder leurs créances (les emprunts des ménages) à d'autres organismes, qui allaient eux-mêmes recéder ces créances (CDO) et ainsi de suite afin de mutualiser et donc de lisser les risques. [...]
[...] Les bulles spéculatives finissent toujours par éclater et les prix se rééquilibrent se rapprochant de la valeur fondamentale de l'actif. Cet éclatement est dû à une prise de conscience collective que les prix des actifs sont surévalués. Les conséquences de cet éclatement sont multiples et dépendent de la nature de la bulle. L'éclatement d'une bulle immobilière, comme celle qu'ont connue les Etats-Unis, a des effets beaucoup plus graves que l'éclatement d'une bulle boursière. Nous allons donc ici étudier les conséquences de l'éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis. [...]
[...] Elle a fusionné avec la société IBCA Limited, basée à Londres, en 1997, passant ainsi sous le contrôle du holding français Fimalac. Les notes qui sont attribuées, vont de AAA (triple sécurité maximale) à D (en défaut) et ceci en passant par un barème propre à chaque agence. Plus la note est élevée, plus la prime de risque de l'actif est faible et donc plus le financement est facile et inversement. Ces notes sont attribuées suivant l'étude de multiples facteurs, par exemple : - La situation économique. Le pays est-il en croissance ? [...]
[...] Les valorisations de sociétés n'ayant même quasiment aucun chiffre d'affaires se font en fonction des pertes et non des bénéfices, les pertes étant considérées comme l'annonce de profits futurs proportionnels. Le slogan est get fat La préoccupation primordiale est la part de marché, les sociétés mettent leurs produits à la disposition des internautes généralement sur le principe de la gratuité pour accaparer des parts de marché, générant des pertes importantes. Toute société ayant un portefeuille de clients qu'elle prétend pouvoir valoriser, dans le futur, par des techniques de l'information prend une valeur considérable. [...]
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