Dissertation d'Economie (niveau Bac +3) tentant de répondre à la problématique suivante : Le déficit des finances publiques : moteur de la croissance économique ?
[...] Une croissance dans les dépenses publiques appellera forcément à un besoin de capitaux. L'Etat va ainsi émettre des bons du trésor et / ou des obligations assimilables de trésor afin de financer ses politiques. Sur le marché des capitaux, la demande sera plus forte et se traduira par une hausse des taux d'intérêts et découragera l'investissement des entreprises qui préféreront placer sur les marchés financiers (comparaison entre le Taux de Rendement Interne (TRI) et le taux d'intérêts sur les marchés). [...]
[...] Cela poussera à la baisse la consommation des ménages qui est l'un des moteurs fondamentaux de la croissance. La courbe de Laffer peut également être invoquée pour montrer la limite de l'expansion des dépenses publiques et de son financement par l'imposition. Ainsi, il existe un taux d'imposition maximal pour les ménages et les entreprises. Si ce taux est dépassé, la masse de capitaux récoltés par l'Etat sera proportionnellement décroissante. Le risque majeur reste cependant l'effet boule de neige des dépenses publiques pour des Etats qui connaissent un déficit budgétaire continuel. [...]
[...] Cela aurait pour double conséquence une hausse de la consommation et une hausse de l'épargne, et conduirait à une hausse de la production et de l'investissement (par une baisse des taux d'intérêts) et donc à une relance de la croissance. L'Etat peut donc agir sur les différents moteurs de la croissance par des politiques de l'emploi, de relance de la consommation des ménages et de l'investissement des entreprises et ce grâce à une politique budgétaire expansive. Mais cela comporte de nombreux risques d'où une forte réglementation de l'Union Européenne. II). Une stratégie économique encadrée et contestable. A). [...]
[...] L'Etat peut également agir sur l'économie par des politiques de l'emploi et / ou de relance de la consommation des ménages. L'Etat peut agir plus ou moins efficacement sur l'emploi. En effet, il peut agir directement sur le marché du travail (par des politiques de l'emploi actives) en restructurant les agences d'emplois (fusion ANPE- UNEDIC) ou encore par la création de nouveaux contrats de travail L'Etat peut également soutenir financièrement des politiques de l'emploi passives, afin de permettre un traitement social plus adapté des chômeurs (stage de formation, aide à la recherche d'emploi, Les objectifs recherchés sont ainsi de réduire le taux de chômage et donc de relancer la consommation qui est l'un des moteurs de la croissance. [...]
[...] Le déficit des finances publiques : moteur de la croissance économique ? Les objectifs de croissance de la France ont été revus à la baisse, et le niveau de nos dépenses publiques a augmenté, nous accorde le premier ministre François FILLON. En effet, dans le contexte économique actuel mondialisé, la conjoncture environnante touche la Franche et force à revoir nos prévisions économiques, et notamment, le niveau de nos dépenses publiques et nos objectifs de croissance. Afin de faire face à cette conjoncture, il est légitime de s'interroger de l'efficacité d'une relance économique par un déficit de nos finances publiques, c'est-à-dire une hausse de nos dépenses publiques ou une réduction des impôts. [...]
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