Aujourd'hui, 20% des impôts et taxes collectées par les administrations publiques servent directement à payer les intérêts de la dette. Après une forte augmentation dans les années 40 en raison de l'effort de guerre puis de la reconstruction, le poids de la dette dans le PIB s'était par la suite réduit puis stabilisé à moins de 20% ...
[...] La plupart des pays de l'OCDE ont connu une évolution similaire au cours de la période. Certains connaissent même une situation encore plus défavorable (ainsi l'Italie, la Belgique, la Grèce et le Japon ont des taux d'endettement supérieurs à 100% de leur PIB). Cependant, il semble qu'un consensus international se dessine pour une réduction des déficits et dettes publics à l'avenir. C'est l'objet du Pacte de Stabilité et de Croissance au sein de l'Union Européenne qui prévoyait à l'origine d'imposer aux Etats membres des comptes publics en excédent, en autorisant un déficit allant jusqu'à au cours des périodes de conjoncture défavorable. [...]
[...] Le nouvel objectif de prix n'est pas officiellement annoncé mais des déclarations informelles accréditent une valeur cible du panier OPEP de 40$. Cette valeur est cohérente avec la cotation actuelle du WTI à 2010/2011 en faisant l'hypothèse d'une faiblesse persistante voire accrue du dollar. Les niveaux de prix actuels du pétrole sont donc conformes à l'objectif de prix de l'OPEP compte tenu de la faiblesse du dollar Les perspectives concernant la demande pétrolière mondiale et les capacités de production demeurent primordiales. [...]
[...] En termes absolus, els plus mauvais élèves resteraient les grands pays de la zone. L'Allemagne et la France afficheraient un déficit supérieur à la limite des du PIB pour la troisième année consécutive. Les Pays Bas réduiraient leur déficit de 0.2 point de PIB, mais selon la prévision gouvernementale, il atteindrait encore 3%. L'Italie, avec un déficit estimé à continuerait de flirter très dangereusement avec la limite du Pacte. Le cas de la Grèce est un peu spécial Le déficit est estimé à suite à la mise en conformité de la comptabilité publique nationale avec les normes Eurostat. [...]
[...] Les déficits allemand et français sont les plus importants. En raison de leur taille, ces deux États membres influencent les résultats de l'ensemble de la zone euro. La Commission s'inquiète de la situation des finances publiques en Italie, à cause du niveau élevé du ratio dette publiques dans ce pays, mais aussi des soldes effectifs détériorés dans plusieurs pays hors de la zone euro, dont la Pologne et le Royaume-Uni. Néanmoins, la Commission observe que les finances publiques de la Belgique, de l'Espagne, de la Finlande, de l'Irlande et du Luxembourg sont saines. [...]
[...] Or aujourd'hui : - La charge des intérêts de la dette des administrations publiques représente environ du PIB. Autrement dit, si la dette n'existait pas, le déficit en 2004 n'aurait pas été de mais de 0,7%. Grâce a la croissance de que nous avons connue, ce niveau aurait entraîné une baisse du ratio dette/PIB alors qu'en réalité il a augmenté. La dette s'auto-entretient. Il peut exister un effet boule de neige lorsque les taux d'intérêt de la dette sont supérieurs à la croissance. [...]
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