Après avoir montré que les théories libérales ont supplanté les théories keynésiennes comme pensée dominante on verra que celles-ci ont été à l'origine d'une maîtrise des dépenses publiques et d'une réduction des déficits budgétaires ...
[...] Hatier J.Brémond. Les économistes néo-classiques. Hatier Roger Fauroux, Bernard Spitz Notre Etat. Robert Laffont Howard Oxley, John P. Martin, La maîtrise des dépenses et des déficits des administrations publiques : tendances des années 80 et perspectives pour les années 90 Revue économique de l'OCDE, automne 1991. [...]
[...] La mondialisation se traduisant par l'ouverture économique, ce qui limite l'effet multiplicateur. Les années 1980 confirmeront le renouveau de la pensée libérale avec les économistes de l'offre mais aussi avec l'avènement des monétaristes de l'école de Chicago (M. Friedman). Les monétaristes prônent le retour à une politique monétaire restrictive de lutte contre l'inflation et de restauration des profits. Pour eux, une croissance saine repose sur la stimulation des conditions de l'offre et un désengagement de l'Etat pour que le marché puisse s'autoréguler. [...]
[...] ) Approche empirique Evolution des dépenses publiques dans les pays de l'OCDE depuis 1970. Remarque : Dans ces tableaux, nous présentons quatre pays significatifs : deux pays libéraux (Etats-Unis, Royaume–Uni) et deux pays où l'interventionnisme étatique est plus importante (Allemagne, France) Source : OCDE Les dépenses totales des administrations publiques comprennent les dépenses courantes (la consommation publique, les subventions, les paiements au titre de la sécurité sociale et les autres paiements de transfert, ainsi que les versements d'intérêts au titre de la dette) et les dépenses en capital (c'est-à-dire les investissements et les transferts nets en capital). [...]
[...] Les politiques de l'offre reposent sur la limitation des interventions de l'Etat au strict nécessaire, car les actions publiques dans la sphère économique amènent au moins deux nuisances. D'une part, une politique publique (politique budgétaire, politique de redistribution) entraîne un effet d'éviction. Cela signifie que son financement par les impôts et taxes ponctionne (effet d'éviction direct) des capitaux, de l'épargne qui auraient été disponibles pour la production dans la sphère privée. A partir des années 1980, les politiques budgétaires ne peuvent plus vraiment compter sur la croissance (recettes fiscales) pour se financer. [...]
[...] Les producteurs vont fixer le niveau de la production en fonction du niveau de la demande effective. En fixant le niveau de la production, les entrepreneurs déterminent leur besoin en main d'œuvre et par conséquent le niveau de l'emploi. L'Etat doit donc donné des perspectives de demande favorable aux entreprises en menant par exemple une politique de grand travaux (infrastructure routière, bâtiments publics, logements) créateurs d'emplois par le mécanisme du multiplicateur d'investissement ( de Kahn et repris par Keynes) ou en favorisant les revenus les plus faibles par une politique de redistribution car ils ont ce que Keynes appelle une propension moyenne plus forte que des ménages plus riches. [...]
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