Ce sujet est récurrent chaque année de septembre jusqu'à la fin décembre du fait du vote de la loi de finances de l'Etat et de la loi de financement de la sécurité sociale.
Depuis 2007 et l'élection de Nicolas Sarkozy, la tendance était à la réduction des dépenses de l'Etat, qui était une de ces promesses de campagnes, tout comme la réduction du déficit de l'Etat et, si possible de sa dette. Mais la crise économique mondiale a bouleversé l'échelle des valeurs quant aux urgences économiques et budgétaires.
Pour relancer l'économie française, diverses mesures ont été prises dont le lancement d'un grand emprunt. En réaction, les défenseurs de l'équilibre budgétaire et de la réduction de la dette tentent de se faire entendre.
[...] Propos liminaires Au Moyen-âge, en France, les finances royales sont simples et s'inscrivent dans une logique morale qui refuse toute forme de prêt, assimilé à l'usure. A partir du XVIIIe siècle, sous l'influence d'économistes comme James Stuart Mil, les emprunts d'État sont légitimés et deviennent usuels. Ce ne fut pas une réelle réussite puisqu'en 1789, l'importance de la dette royale obligea le roi à convoquer les Etats généraux pour pouvoir augmenter les impôts et payer la dette du royaume. Cette convocation aboutira aux événements de la Révolution française. [...]
[...] Il permet, grâce à une notion plus ou moins abstraite pour le grand public de justifier le recours à une politique tantôt interventionniste, tantôt libérale et ce, quel que soit le parti politique au pouvoir. Ainsi si les notions de bon ou mauvais déficit ont une déclinaison en science économique, elles n'en sont pas moins teintées d'idéologie économique. De plus, nous évoluons aujourd'hui dans une société et une économie de la connaissance. La croissance économique est intimement liée à la recherche et à l'innovation. [...]
[...] Elle ne peut plus payer les fonctionnaires. Elle est en faillite. Nicolas Sarkozy, qui vient enfin d'être élu Président de la République après sa tentative malheureuse de 2007, doit faire face à cette catastrophe. Philippe Jaffré, qui connaît mieux que personne les coulisses du Trésor et de la banque et qui a vécu la quasi-faillite d'Alstom, et Philippe Riès, expert en crises financières et en affaires européennes, se sont fait par anticipation les historiens scrupuleux de ces jours sombres de l'été 2012, où la faillite de la France a des conséquences dramatiques sur la vie quotidienne de ses citoyens. [...]
[...] Ce qui a pour effet d'augmenter la dette publique. Or comme les emprunts que l'Etat souscrit sur les marchés publics ne le sont pas à titre gratuit, ils sont sujets à des intérêts. Ces Ces organismes (établissements publics, autorité administratives indépendantes, ) était auparavant détachés du budget de l'Etat. Les critères du Pacte de stabilité les ont fait entrés dans la prise en compte des déficits empêchant toute débudgétisation de l'Etat vers ces organismes. D'où une actualité récente sur la volonté du Parlement de réduire les crédits de fonctionnements de la HALDE, du CSA, dans la prochaine loi de finances. [...]
[...] Les auteurs montrent que la maison France vit au-dessus de ses moyens, abuse du crédit et planque ses déficits. Ils la comparent aussi aux maisons voisines du village mondial. La maison France perd de sa superbe. Elle est maintenant classée au vingtième rang des nations développées ! Bien que lézardée, la maison France peut encore être restaurée. Cet essai étonnant le prouve, chiffres explicites à l'appui ! Rapport M. Pébereau, Rompre avec la facilité de la dette publique, Rapport du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, coll. [...]
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