Accepter, déficits publics, déficit public, Etat
Dans leur recherche du progrès technique et d'amélioration de leur confort par une augmentation de la croissance économique, les ESM connaissent de nombreuses fluctuations de leurs économies, alternant périodes de croissance (30 Glorieuses) mais aussi de crises (crise financière de 1929). Dans ces nombreux cas de figure l'Etat supervise et gère l'action de relance ou de gestion de crise.
La relance budgétaire est l'un de ses outils : on dit à ce moment là que l'Etat creuse son déficit public, affecté aux administrations publiques (APU), locales (APUL) et collectives (APUC). L'argent peut provenir d'un emprunt, de la création monétaire ou d'une augmentation du niveau d'imposition. Des désaccords théoriques relatifs à la question de l'utilité du déficit public entre keynésiens et monétaristes sont bien sûr à mentionner. Mais dans quel(s) cas utiliser le (des) déficit(s) public(s) ? Comment le rembourser ?
Le sujet est complexe car la création d'un déficit implique le creusement d'une dette publique, en particulier une hausse du niveau des taux d'intérêt qui sont des aspects négatifs à long terme et peuvent dégrader la confiance que peuvent avoir les investisseurs dans l'économie. L'acceptation d'un déficit dépend de la situation économique observée : ainsi, faut-il accepter un déficit pour relancer l'investissement donc la croissance ? Ou faut-il accepter un déficit en temps de crise pour soutenir l'économie ?
De plus, il faut noter que le déficit public implique de la part de l'Etat une vision à long terme.
A présent, des enjeux européens basés sur une UEM (union économique et monétaire) requièrent des sacrifices de la part des pays, dans la peur d'un retournement des anticipations des marchés financiers mettant en péril la stabilité monétaire, d'où un assainissement des comptes publics portant à 3% du PIB le déficit public d'après le traité d'Amsterdam. Ainsi, doit-on tenter de converger vers des économies libéralisées avec un minimum de déficit public ? Faut-il voir le déficit public comme un moyen permanent de recourir à la stabilisation du niveau économique souhaité ?
Doit-on accepter le déficit public ?
[...] A présent, des enjeux européens basés sur une UEM (union économique et monétaire) requièrent des sacrifices de la part des pays, dans la peur d'un retournement des anticipations des marchés financiers mettant en péril la stabilité monétaire, d'où un assainissement des comptes publics portant à du PIB le déficit public d'après le traité d'Amsterdam. Ainsi, doit-on tenter de converger vers des économies libéralisées avec un minimum de déficit public ? Faut-il voir le déficit public comme un moyen permanent de recourir à la stabilisation du niveau économique souhaité ? Doit-on accepter le déficit public ? [...]
[...] AIT BIHI OUALI Laïla E2D2 Le 19 Mars 2011 Doit-on accepter les déficits publics ? Dans leur recherche du progrès technique et d'amélioration de leur confort par une augmentation de la croissance économique, les ESM connaissent de nombreuses fluctuations de leurs économies, alternant périodes de croissance (30 Glorieuses) mais aussi de crises (crise financière de 1929). Dans ces nombreux cas de figure l'Etat supervise et gère l'action de relance ou de gestion de crise. La relance budgétaire est l'un de ses outils : on dit à ce moment là que l'Etat creuse son déficit public, affecté aux administrations publiques locales (APUL) et collectives (APUC). [...]
[...] - La relance permet de gérer les anticipations et de rassurer les agents sur les marchés financiers : un Etat qui creuse un déficit contracte notamment un emprunt sur les marchés financiers et vend des bons du Trésor. Les marchés financiers permettant une allocation optimale des ressources d'après le théorème de séparation d'Irving Fisher (1930). - Le déficit public permet le maintien d'une justice sociale : - Le déficit public permet de gérer des externalités et de favoriser les économies d'échelle : l'Etat cherche à maximiser le bien être collectif et peut utiliser ses informations afin de réorienter les secteurs apportant le plus de bénéfice en termes de surplus collectif. [...]
[...] Pompidou où fut mise en place la stratégie de favorisation des certains secteurs par rapport à d'autres. Transition : Bien que l'utilisation de déficit ait des bienfaits, la situation n'est pas si simple : en effet, le déficit public entraîne des conséquences négatives dont la plus connue est l'inflation, ce qui fragilise son pouvoir mais fragile . - Le déficit public appelle à de nouvelles politiques : - Les politiques de relance entraînent d'autres politiques : monétaires, budgétaires, des prix, des changes. [...]
[...] Ainsi, on constate que le déficit public est critiqué sur bien des points et qu'il n'est pas une solution en soi. Néanmoins, le déficit public est utilisé comme une solution par les économies : il faut donc que son utilisation doit à nouveau discutée afin qu'elle puisse être redéfinie. Des efforts sont donc faits afin de limiter les déficits pour que la situation des Etats soit assainie, que ce soit pour tendre vers une union solide autour d'une monnaie (ce qui est le cas pour l'Europe) mais également pour éviter des dérives spéculatives au sein des marchés financiers. [...]
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