Les objectifs de croissance de la France ont été revus à la baisse, et le niveau de nos dépenses publiques a augmenté, nous accorde le premier ministre François Fillon. En effet, dans le contexte économique actuel mondial, la conjoncture environnante touche la France et force à revoir nos prévisions économiques, et notamment, le niveau de nos dépenses publiques et nos objectifs de croissance.
Afin de faire face à cette conjoncture, il est légitime de s'interroger de l'efficacité d'une relance économique par un déficit de nos finances publiques, c'est-à-dire une hausse de nos dépenses publiques ou une réduction des impôts. Une politique budgétaire expansive serait-elle efficace pour relancer notre croissance nationale compte tenu de nos engagements européens et des potentiels effets pervers de cette politique ?
[...] Le déficit des finances publiques : moteur de la croissance économique ? Les objectifs de croissance de la France ont été revus à la baisse, et le niveau de nos dépenses publiques a augmenté nous accorde le premier ministre François Fillon. En effet, dans le contexte économique actuel mondial, la conjoncture environnante touche la France et force à revoir nos prévisions économiques, et notamment, le niveau de nos dépenses publiques et nos objectifs de croissance. Afin de faire face à cette conjoncture, il est légitime de s'interroger de l'efficacité d'une relance économique par un déficit de nos finances publiques, c'est-à-dire une hausse de nos dépenses publiques ou une réduction des impôts. [...]
[...] Ces aides gouvernementales inciteront à produire davantage et amener à un rééquilibre voire à un excédent de la balance commerciale. Enfin, l'Etat peut également par son intervention permettre un développement de la productivité de nos entreprises par la mise en place d'infrastructures adaptées (autoroutes, aéroport) ou encore accentuer l'efficacité entre les différents agents économiques notamment par la création de pôles de compétitivité : la nouvelle politique industrielle française cherche ainsi à assurer un meilleur développement économique par domaine de nos entreprises. [...]
[...] On peut donc en déduire que les marges de manœuvre des pays membres de l'U.E sont donc limitées ce qui réduit leur efficacité. Enfin, il ne faut pas oublier qu'une politique économique isolée sera certainement inefficace si la conjoncture économique et les politiques employées par les Etats partenaires commerciaux sont incompatibles. b. Une politique budgétaire expansive source d'impacts néfastes sur l'économie Une croissance dans les dépenses publiques appellera forcément à un besoin de capitaux. L'Etat va ainsi émettre des bons du Trésor et obligation assimilable du trésor afin de financer ses politiques. [...]
[...] Cela poussera à la baisse la consommation des ménages qui est l'un des moteurs fondamentaux de la croissance. La courbe de Laffer peut également être invoquée pour montrer la limite dans l'expansion des dépenses publiques. Ainsi, il existe un taux d'imposition maximal pour les ménages et entreprises. Si ce taux est dépassé, la masse de capitaux récoltés par l'Etat sera proportionnellement décroissante. Le risque majeur reste cependant l'effet boule de neige des dépenses publiques pour des Etats qui connaissent un déficit budgétaire continuel. [...]
[...] Mais cela ne reste pas sans risques et réglementé. Le respect du PSC et de ses règles fondamentales amène ainsi une première limite à ces politiques. On peut alors se demander si l'investissement de l'Etat dans les politiques structurelles ne serait pas davantage efficace, même si les fruits ne porteront qu'à long terme, que d'employer des politiques conjoncturelles qui admettent beaucoup de limites et ne sont pas toujours efficaces. Bibliographie indicative Histoire de La Dette Publique En France, Volume 2 [Broché] A. [...]
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