Ayant un manque d'arrivée de prélèvements obligatoires, l'État a dû recourir à des emprunts entrainant ainsi un gonflement de sa dette, c'est-à-dire l'ensemble des emprunts effectués par l'État pour financer ses dépenses. Ce problème persiste depuis la fin des années 1970 et s'est même retrouvé dans d'autres pays. Bien que les politiques actuelles réalisent l'importance, et l'ampleur du déficit budgétaire, l'État français aurait-il vraiment dû s'endetter au point d'avoir un déficit budgétaire aussi important ?
[...] Il y a plusieurs raisons pouvant expliquer cette décadence budgétaire. En réalité, il y a tout d'abord un manque certain de visibilité du chiffrage des politiques mises en œuvre. Ces politiques afin qu'elles soient mises en œuvre, doivent être financées, et cela a un coût qui doit être évalué en amont, afin de mesurer son impact sur la loi de finance qui est l'autorisation donnée par le Parlement au gouvernement de percevoir des recettes afin d'engager des dépenses. Mais il s'avère qu'il a souvent eu une non-visibilité des politiques mises en place sur les recettes et dépenses se répercutant ainsi sur la loi de finance qui devient quelque peu caduque de ce fait. [...]
[...] Mais il s'avère que ce déficit pourrait jouer un rôle plus ou moins favorable à la France, c'est ce que laisse entendre notre Président de la République, Nicolas Sarkozy. B. Les biens faits du déficit budgétaire Il existe trois types de dépenses, celle de fonctionnement qui est la plus importante, celle d'investissement et celle de transfert. L'Etat essaye de les encadrer. Tout d'abord, les dépenses publiques sont utiles pour financer les investissements publics dans les infrastructures nécessaires à l'économie. Ensuite lors de l'un de ses discours Nicolas Sarkozy nous fait part du fait qu'il existe de bons emprunts, qui servent à soutenir la demande et l'offre. [...]
[...] La France face à l'Europe La France faisant partie de l'Union Européenne a certaines obligations. Tout d'abord l'engagement communautaire de la France, donne un pacte de stabilité qui impose que le déficit public ne dépasse pas pour un pays de son PIB chaque année, alors que pour la France on est à près de du PIB. Ensuite, ce pacte impose aussi que le déficit budgétaire ne soit pas plus élevé que 50% du PIB alors que pour la France, en cette année 2009, on va dépasser le déficit budgétaire de 150 milliards d'euros soit plus de 50% du PIB, entrainant ainsi un non-respect du pacte de stabilité. [...]
[...] Une accumulation du déficit budgétaire en France En effet, le déficit budgétaire actuel est d'une importance considérable, notamment due à des politiques successives pendant près de 30 ans qui ne l'ont pas fait baisser, mais un mouvement actuel a pour vocation réduire le déficit budgétaire. A années d'engrenage Effectivement, depuis près de 30 ans, la France connait un déficit budgétaire important. Pour l'année 2009, on atteint le triste record du déficit de l'Etat qui arrive à 109 milliards d'euros, soit près de 60% du produit intérieur brut. [...]
[...] Le déficit budgétaire qui est en réalité, la situation dans laquelle les recettes de l'Etat sont inférieures à ses dépenses au cours d'une année. Et afin de combler ce vide et de pouvoir financer ses projets, l'Etat a recourt à des prélèvements obligatoires, c'est-à-dire des versements effectués par l'ensemble des personnes physiques ou morales aux collectivités publiques. Ce ne sont pas des versements volontaires, ces personnes qui sont les redevables ne choisissent ni le montant ni les conditions de versements de ces impôts ou cotisations sociales. [...]
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