L'introduction de l'euro a créé un contexte nouveau qui modifie les conditions de la conduite de la politique monétaire. Celle-ci n'est plus décidée par chaque Etat membre mais au niveau de la zone euro. Lors du sommet de Bruxelles du 2 mai 1998, le Conseil européen a décidé à l'unanimité que 11 Etats membres remplissaient les conditions nécessaires à l'adoption de la monnaie unique le 1er janvier 1999. Un mois plus tard était mise en place la Banque Centrale Européenne, qui a remplacée l'Institut monétaire européen (IME). Au cours de ce processus, le conseil des gouverneurs de la BCE a approuvé la stratégie de la politique monétaire axée sur la stabilité des prix de l'Eurosystème, ensemble comprenant la BCE et les Banques centrales nationales (BCN) des onze Etats membres ayant adopté l'euro au début de la phase III de l'UEM. La zone euro a, par la suite, été élargie à 3 occasions, le 1er janvier 2001 s'agissant de la Grèce, le 1er janvier 2007 s'agissant de la Slovénie et le 1er janvier 2008 s'agissant de Chypre et Malte.
[...] Cependant, si le taux d'intérêt est très bas, la demande d'encaisses spéculatives est forte car le coût d'opportunité est faible par rapport à un placement, et en revanche, le risque de perte en capital est grand. Le phénomène de trappe à liquidités rend donc la politique monétaire inefficace. Quelle stratégie de sortie pour la BCE ? Son directeur Jean-Claude Trichet a rejeté l'idée d'un lancement d'opérations fermes comme le fait la Fed, c'est-à-dire de créer de l'argent en rachetant des titres de dette sur les marchés. [...]
[...] Selon les économistes Michel Aglietta et Anton Brender, l'inflation est à la fois symptôme et source de crise. Pour les monétaristes (M. Friedman et F. von Hayek), la demande de monnaie est une fonction stable et l'inflation trouve sa source dans la création de monnaie. La politique monétaire n'a pas pour objet de fixer, ni le niveau d'emploi, ni le niveau des taux d'intérêt réels, mais de contribuer à stabiliser le système économique. Elle doit donc engendrer un niveau des prix stable, ou croissant à un rythme faible connu à l'avance. [...]
[...] Exposé : Le rôle de la BCE aujourd'hui L'introduction de l'euro a créé un contexte nouveau qui modifie les conditions de la conduite de la politique monétaire. Celle-ci n'est plus décidée par chaque Etat membre mais au niveau de la zone euro. Lors du sommet de Bruxelles du 2 mai 1998, le Conseil européen a décidé à l'unanimité que 11 Etats membres remplissaient les conditions nécessaires à l'adoption de la monnaie unique le 1er janvier 1999. Un mois plus tard était mise en place la Banque Centrale Européenne, qui a remplacée l'Institut monétaire européen (IME). [...]
[...] La gestion de la politique monétaire relève de 3 organes de décision de la BCE : le conseil des gouverneurs, le directoire et le conseil général de la BCE. Le conseil des gouverneurs définit la politique monétaire de la zone euro. Il fixe en particulier les objectifs monétaires intermédiaires, les taux d'intérêt directeurs et l'approvisionnement en réserve dans la SEBC. Il est composé de six membres du directoire et des gouverneurs des seize banques centrales nationales de la zone euro. [...]
[...] Les pensions sur appel d'offres hebdomadaire (taux de refinancement Refi) : ce taux Refi est le plus important. En pratique, c'est lui qui est suivi par les opérateurs de marché. L'alimentation régulière de la liquidité s'effectue en effet principalement par des prises en pension (ou des prêts garantis) sur appels d'offres préalablement annoncés. C'est essentiellement par ce type d'opération que la BCE adresse des signaux au marché. Le taux d'appel d'offres, fixé à depuis le 5 juin 2003, est inférieur au taux du marché interbancaire. [...]
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