finances publiques, économie, doctrine de Keynes, doctrine classique, doctrines néoclassiques, droit des finances publiques
Les finances publiques n'ont pas bonne réputation et pourtant les finances publiques ont rarement été au cœurs de la vie politique et des débats de société. Les finances publiques sont réputées être une matière technique, abstraites voir totalement hermétique. Pourtant, malgré son ésotérisme apparent la matière est particulièrement riche en enjeux politiques et sociaux et ces enjeux sont susceptibles de nous concerner quotidiennement.
[...] Les organismes de sécurité sociale sont quant à eux endettés pour près de 200 milliards d'euros. Le reste correspondant à la dette des autres organismes et des personnes publics. Cette situation est le fruit de déficits budgétaires successifs et continus depuis 1975. Ce sont en particulier les dépenses de fonctionnement de l'État qui ont augmenté et ont dû être financées par le recours à l'emprunt. Depuis 2 ans, dans le budget voté en France dans la loi de finances, la somme consacrée au remboursement de la dette est le premier poste budgétaire de l'État. [...]
[...] En définitive la doctrine de Keynes comprend deux composantes principales : il s'agit d'augmenter le pouvoir d'achat des ménages avec des mesures d'aides de type salaire minimum ou réduction d'impôt sur le revenu. La deuxième composante c'est de créer de l'investissement et plus précisément de faire en sorte que l'État investisse lui même lorsque la situation de crise empêche les opérateurs privés d'investir eux même. L'investissement public doit compenser la réduction des investissements privés. Et cet investissement public se traduit par la mise en place de politiques de grands travaux. Ces deux grandes composantes se traduisent par une augmentation des dépenses de l'État et parfois par une réduction de ses recettes. [...]
[...] UE = Union Européenne. Càd = C'est-à-dire. GM = Guerre Mondiale. Pdv = Point de vue. DP = Droit Public. DA = Droit Administratif. CE = Conseil d'État. [...]
[...] Une pure technique politiquement et économiquement neutre. Les FP se sont donc les moyens par lesquels l'État se procure les ressources nécessaires à la couverture des dépenses publiques définition classique donnée par le juriste Gaston Jèze. La conception moderne n'est plus seulement instrumentale, mais finaliste. Elle consiste à envisager les FP comme un moyen pour réaliser une fin. Ces objectifs-là sont partie intégrante des finances. Dans cette conception moderne des FP il ne s'agit plus seulement de fixer les dépenses nécessaires au fonctionnement des services publics, d'évaluer les ressources nécessaires pour permettre ces dépenses, il s'agit aussi d'utiliser le budget, d'utiliser la loi de finances pour réaliser des objectifs comme de justice sociale, d'égalité en modulant l'imposition, ou des objectifs de croissance, en investissant, en créant du déficit pour permettre aux entreprises de fonctionner, aux ménages de consommer et donc créer de l'emploi et donc de la croissance. [...]
[...] Les doctrines néoclassiques : Les théories néoclassiques sont nées d'une remise en cause des thèses de Keynes. Elles constituent en réalité le contrepoint de la théorie keynésienne. Le principal auteur ayant critiqué Keynes c'est l'économiste britannique Hayek. Il a identifié trois limites à la théorie de Keynes : La théorie de Keynes selon Hayek reviendrait à transformer l'État en un État providence dans lequel les citoyens payeraient trop d'impôts. Pourquoi ? Selon cette théorie une augmentation des impôts ne conduit pas toujours à une augmentation des recettes. [...]
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