La dette publique est « l'ensemble des engagements financiers de l'Etat, des collectivités locales, des organismes de protection sociale et des ODAC vis-à-vis de tiers. » La dette publique est la somme des déficits publics précédents non remboursés et du déficit de l'année en cours (soit la charge des intérêts générée par le stock de la dette et du solde primaire de l'année en cours).
On note la dette publique à la date t: Bt = Bt-1 + Dt = Bt-1 + Bt-1*it-1 +Gt-Tt
Le lien entre la dette publique et le déficit publique est défini comme: Bt-Bt-1 = Dt (la différence entre deux stocks de dette est égale au déficit public de l'exercice budgétaire).
Evolution de la dette : La dette publique augmente lorsque le déficit est supérieur au remboursement des obligations arrivées à l'échéance. La dette diminue lorsque le budget est excédentaire ou bien lorsque le déficit est moins important que le remboursement des obligations en cours.
Financement de la dette publique : la dette publique peut-être financée par la création monétaire (« planche à billets ») ou par l'émission de bons du Trésor. Depuis le Traité de Maastricht le recours à l'emprunt est le seul moyen de financement autorisé dans les pays de l'UE.
Comment mesurer la dette publique : Pour évaluer et comparer le niveau des dettes publiques on rapporte souvent le stock de la dette à la production nationale ce qui donne un pourcentage de la dette sur PIB national. En France, en 2006, pour un stock de 1142 milliards €, ce ratio était de 64,6%. Il donne une certaine idée du poids que représente le service de la dette (charges financières et remboursement du principal) dans le budget national. En France, le service de la dette s'élevait en 2005 à 40 Md €, soit l'équivalent de l'ensemble des recettes de l'impôt sur le revenu.
[...] Un effet boule de neige dégrade la situation de la dette même avec des soldes primaires équilibrés. En toute logique, un solde primaire négatif aggrave encore l'effet boule de neige. b. La stabilité automatique par un écart critique positif ou négatif Si l'écart critique est nul, le poids du service de la dette pour l'État ne change pas. Le stock de la dette en valeur absolue augmente, mais comme le PIB augmente également, la proportion dette/PIB ne se dégrade pas la dette est stable. [...]
[...] Dette publique, effet d'éviction et effet boule de neige 1. La dette publique La dette publique est l'ensemble des engagements financiers de l'État, des collectivités locales, des organismes de protection sociale et des ODAC vis-à-vis de tiers. La dette publique est la somme des déficits publics précédents non remboursés et du déficit de l'année en cours (soit la charge des intérêts générée par le stock de la dette et du solde primaire de l'année en cours). On note la dette publique à la date Bt = Bt-1 + Dt = Bt-1 + Bt-1*it- 1 +Gt-Tt[1] Le lien entre la dette publique et le déficit public est défini comme: Bt-Bt-1 = Dt (la différence entre deux stocks de dette est égale au déficit public de l'exercice budgétaire). [...]
[...] USA, années 1980), loin de la relance de la consommation et de l'activité attendues par les tenants de l'interventionnisme étatique. À noter, comme le souligne J. Généreux, que cette situation n'est possible et ne perdure que tant que les États dont provient l'épargne étrangère ne décident pas, eux aussi, de relever leurs taux d'intérêt. En effet, s'ils s'alignent sur les taux élevés, les capitaux ne se déplaceront plus, l'ensemble des pays se trouvant alors confronté à une pénurie mondiale d'épargne. [...]
[...] En premier lieu, les critiques soulignent que l'effet d'éviction n'a jamais été vérifié totalement de manière empirique. Certes, certains épisodes économiques, lors de politiques budgétaires expansionnistes, ont pu permettre de le vérifier, mais cela n'a pas toujours été le cas. Par ailleurs, les keynésiens remettent en cause l'approche visant à faire de la hausse du taux d'intérêt la seule cause de la diminution de l'investissement privé. En effet, ceux-ci soulignent que d'autres déterminants interviennent dans la décision d'investissement : la demande anticipée, la rentabilité escomptée de l'investissement Une hausse du taux ne suffit pas à déterminer la chute de l'investissement. [...]
[...] et les déficits budgétaires sont limités à du PIB . En effet la dette reste constante à 60% du PIB si l'on a le taux d'intérêt nominal à une croissance réelle à et un taux d'inflation à 2%. Bien entendu, les paramètres pour un pays donné dépendent de la situation concrète. c. Comment contrecarrer la variation de l'écart critique ? Dans le cas d'un écart critique positif, il faut dégager un solde primaire positif afin de stabiliser la dette, c'est ce qu'on appelle le solde primaire stabilisant. [...]
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