Crise économique, crise financière, administrations publiques, dette publique, engagements financiers
Qu'est ce que la dette publique ?
C'est l'ensemble des engagements financiers des administrations publiques, c'est-à-dire de l'Etat, des collectivités territoriales, des organismes publics et des organismes de sécurité sociale. Elle se mesure par la différence entre les produits (impôts, taxes…) et les charges des administrations.
La dette de l'Etat n'est donc qu'une partie de la dette publique.
[...] Tout au plus le développement de la crise a-t-il parfois infléchi l'idéologie libérale, ou permis de donner de la voix à certaines théories hétérodoxes, comme le protectionnisme 3. Quels sont les avantages et inconvénients de l'existence de l'euro et de la politique monétaire unique de la zone euro qui ont été révélés par la crise contemporaine ? Les avantages : - Le rôle stabilisateur de l'euro : l'euro a en effet permis d'éviter les effets nuisibles des attaques spéculatives sur les taux de change. Les États membres n'ont pas eu besoin de se préoccuper des fluctuations de leur monnaie. [...]
[...] La Grèce ne peut donc plus répondre à tous ses engagements financiers. La situation de ces pays a eu un effet domino. La crédibilité des autres pays de la zone euro a aussi été mise à mal. C'est ce qui s'est passé par exemple pour la dette publique italienne qui a perdu la confiance des investisseurs, tout comme pour la dette publique française en partie (perte du triple fin 2011). Quelles sont les solutions possibles à la crise d'endettement des pays « périphériques » de la zone euro ? [...]
[...] Questions : La crise aura-t-elle permis, comme certains l'ont cru, la mise en cause de la domination des idées libérales et le « retour en force de l'Etat » ? Depuis les chocs pétroliers de 1973 et 1979, la crise de l'Etat-providence qui s'en est suivi, et la révolution conservatrice de Reagan et Thatcher des années 1980, on assiste à une véritable domination, pour ne pas dire hégémonie des idées libérales ou « néolibérales ». Il y a un retour en force des idées libérales à partir de ce moment : croyance aux vertus auto-régulatrices du marché, concurrence libre et non-faussée défendue par l'Union européenne, privatisations, dérèglementation des marchés, libre-échange, politiques monétaires de stricte maitrise de l'inflation sous l'influence de l'école monétariste, etc., etc. [...]
[...] Comment expliquer cette différence par rapport au contexte des années 80 ? L'on peut constater un changement de comportement de la part des ménages français. En effet, aujourd'hui ils ne souhaitent plus uniquement améliorer leur confort matériel, mais aussi donner un sens à leur vie. Le rapport du consommateur à l'achat est en train de se modifier : il réfléchit désormais avant d'acheter, et est plus guidé par la qualité. De plus, 1/3 des foyers est déjà multi-équipé et aspire à dépenser autrement un surcroît de revenus qu'en équipements électroménagers ou informatiques. [...]
[...] Le MES est une organisation intergouvernementale dont le siège est à Luxembourg. Il est doté d'un capital de 700 milliards d'euros, abondé par les Etats signataires en proportion de leur PIB de 2010. Pour bénéficier d'une aide, le pays doit avoir ratifié le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), dit « Pacte budgétaire européen », qui est un mécanisme de discipline budgétaire signé par 25 des 27 Etats membres de l'Union européenne (tous sauf le Royaume-Uni et la République tchèque) le 2 mars 2012. [...]
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