La comptabilité nationale est « la mesure de l'activité productrice, c'est-à-dire génératrice de revenus de l'ensemble des agents qui œuvrent au sein de la nation. Cette activité est décomposée par branche et par agent. La comptabilité nationale ne se borne pas à la chiffrer : elle détaille également la répartition et l'utilisation des revenus engendrés par cette activité productrice » (Dictionnaire du Cédérom Alternatives économiques).
La comptabilité nationale est nécessaire pour connaitre l'économie et la société afin d'agir sur celles-ci. Les premières quantifications remontent au XVIIe siècle, mais c'est avec la crise de 1929 et la révolution keynésienne que la comptabilité nationale devient un enjeu crucial surtout pour les politiques économiques.
Elle permet en effet, d'une part, de suivre les fluctuations conjoncturelles et les transformations structurelles, et d'autre part, à aider la prise de décision en matière de politique économique et de suivi de celle-ci. Il s'agit donc d'un outil pour le gouvernement.
Les premiers systèmes normalisés permettant une comparaison entre les états datent des années 1950 dans le cadre de l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE). Concernant la France, c'est surtout dans le cadre européen que s'opèrent les changements et les harmonisations de la comptabilité nationale. La dernière évolution concerne l'adoption du SEC95 (système européen des comptes) mis en œuvre en 1995.
[...] Le système français de comptabilité nationale a intégré dans un compte satellite, le PIB corrigé des atteintes à l'environnement. On parle alors de PIB vert. Il prend en compte le coût des dommages écologiques et de la diminution des stocks de ressources naturelles, les dépenses de gestion de l'environnement, la valeur des services de ressources naturelles, les dépenses de gestion de l'environnement, la valeur des services environnementaux. Tous ces travaux permettent de mieux approcher le bien-être ou le mal-être de nos sociétés. [...]
[...] La comptabilité nationale I. Définition et objectifs La comptabilité nationale est la mesure de l'activité productrice, c'est- à-dire génératrice de revenus de l'ensemble des agents qui œuvrent au sein de la nation. Cette activité est décomposée par branche et par agent. La comptabilité nationale ne se borne pas à la chiffrer : elle détaille également la répartition et l'utilisation des revenus engendrés par cette activité productrice (Dictionnaire du Cédérom Alternatives économiques). La comptabilité nationale est nécessaire pour connaitre l'économie et la société afin d'agir sur celles-ci. [...]
[...] Il faut donc mesurer également ses effets. C'est pourquoi l'IDH est construit à partir de trois critères : - la longévité, définie par l'espérance de vie - le niveau d'instruction mesuré par le taux d'alphabétisation des adultes et le nombre d'années d'études, les conditions de l'autonomie des individus et donc de leur dignité - le revenu réel par tête en parité de pouvoir d'achat, c'est-à-dire pondéré par le coût de la vie, qui indique le pouvoir d'achat moyen. Le calcul de l'IDH se fait alors à partir de la moyenne de ces trois critères. [...]
[...] Les autres agrégats Un autre agrégat important est le revenu national Revenu national = PIB + revenus primaires reçus du reste du monde. A côté de ces agrégats, on peut également citer la FBCF, la consommation finale des ménages, la capacité ou le besoin de financement de la nation D. Les principaux ratios Il convient également de citer des ratios qui sont souvent utilisés pour les études économiques : - La part des salaires dans la valeur ajoutée : mesure l'évolution du partage de la valeur ajoutée. [...]
[...] Les critiques autour de la comptabilité nationale se sont cristallisées autour du PIB en tant que mesure du bien-être de la population. En effet, notre société veut réduire le qualitatif à du quantitatif et le quantitatif au monétaire. Ainsi, même si le PIB évolue à long terme il est très difficile d'en tirer véritablement les conséquences sur le bien-être, les conditions de vie, les modes de vie, les produits évoluant sans cesse. Aussi, faut-il se tourner vers d'autres indicateurs pour mesurer le BIB (Bonheur Intérieur Brut). [...]
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