Alourdissement, dette publique, rôle de l'impôt, financement des dépenses de l'Etat, budget équilibré
Pour établir différentes politiques soit en matière d'allocation des ressources de distribution équitable de la richesse ou de la stabilisation de l'économie ainsi que pour financer son déficit, l'Etat a besoin de ressources financières dont l'origine peut être la vente de certain biens c'est-à-dire la privatisation ou de la fiscalité c'est-à-dire l'impôt qui constitue en principe entre 60% et 80% des fonds de financement des activités publics.
Dans le cas où ces ressources ne suffisent pas, il a recours à l'emprunt soit en faisant appel au crédit bancaire, soit en sollicitant le crédit auprès de la banque centrale.
Le principal inconvénient d'un recours à l'emprunt est le remboursement de cet emprunt. Selon la théorie classique, l'endettement n'est justifié que pour financer les dépenses d'investissement c'est-à-dire des dépenses qui augmentent la capacité productive de l'économie et assurent leur financement ultérieur.
[...] Adam Smith notait déjà en 1776 que l'impôt pouvait nuire aux activités le finançant. Cette intuition a été modélisée dès le XIXe par une courbe très semblable à celle de Laffer dans les travaux d'Arsène-Jules Emile Dupuis. La courbe de Laffer est la formalisation de l'idée que trop d'impôt tue l'impôt ou encore que «les hauts taux tuent les totaux Pour Arthur Laffer, quand le taux d'imposition augmente, les recettes fiscales augmenteront dans un premier temps, mais le rendement de l'impôt va lui diminuer, jusqu'à atteindre un point au-delà duquel toute augmentation de ce taux entraînera une diminution des recettes. [...]
[...] Le second exprime le solde des différents organismes publics (Collectivités locales et Sécurité sociale incluses) dont le budget est établi dans le cadre et en dehors de la loi des finances initiale. Les déficits conjoncturels : correspond à la situation où une divergence Existe entre production effective et production potentielle découlant de l'impact des fluctuations économiques de conjoncture. Une optimalité dans la croissance du PIB est généralement peu connue de nos jours, ce qui n'exclut pas la nécessité de bien diagnostiquer le genre de déficit, afin de bien choisir les remèdes. [...]
[...] L'emprunt : est le mode le plus courant dans les décisions budgétaires. L'état émet des titres au public, résident ou étranger, à des taux d'intérêt assez élevés afin d'attirer les capitaux voulus. La dette publique est un élément de régulation de l'activité car elle altère le comportement des agents : le public devient créancier de l'état et il mobilise ainsi son épargne vers des placements non productifs, mais solidement rentables. Et à cette fin, les états innovent dans la création d'instruments de prêts qui intéressent les investisseurs. [...]
[...] De ce faite, il n'est pas bon que l'État finance par endettement des dépenses de fonctionnement car la charge de financement de ces dépenses est reportée sur les générations à venir, alors même que leur bien-être n'en sera pas augmenté. Donc l'objectif de notre travail c'est de mettre le point sur la problématique de l'endettement et sa relation avec l'alourdissement de la dette publique ainsi que le rôle de l'impôt dans le financement des dépenses de l'Etat afin d'obtenir un budget équilibré. Les grands axes du travail se déroule entre : I. [...]
[...] La maîtrise du solde primaire empêche non pas la résorption de la dette mais la limitation de son auto alimentation. b. Différentes visions théoriques A l'encontre des appréhensions actuelles vis-à-vis du problème de déficit public, la théorie keynésienne privilégie un rôle moteur au déficit budgétaire dans la recherche d'un équilibre général de l'économie. Keynes prédit un creusement délibéré du déficit afin de réactiver le circuit économique. Phillips s'inspire directement des préceptes keynésiens pour formuler un schéma d'arbitrage entre inflation et taux de chômage. [...]
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