La théorie des finances publiques - Richard Musgrave (1959)

Thèmes abordés

Théorie des finances publiques, Richard Musgrave, action économique de l'état, gestion du budget, fonction d'allocation, fonction répartition, fonction stabilisation, keynes

Résumé du document

"La théorie des finances publiques" a été écrit par Richard Musgrave en 1959. Musgrave est un économiste américain keynésien, et son but dans le livre est d'établir une théorie normative de l'action économique de l'Etat. Ainsi, le texte peut être pris pour une sorte de programme d'action budgétaire d'un gouvernement, prenant en compte différentes situations et préconisant des actions dans le but d'optimiser l'état de l'économie et celui des finances de l'Etat.

Extraits

[...] La meilleure solution pour financer ce budget, c'est de passer par les impôts et les taxes. La mission du service d'allocation est simplement de transférer des ressources pour en assurer une utilisation optimale. On fait un calcul de coût d'opportunité entre laisser le bien privé ou le financer. Dans tous les cas, le budget du service doit être équilibré car ce n'est qu'une réallocation de ressources, ce qui est prélevé quelque part doit être alloué autre part. La fonction Répartition : La mission du service répartition est de déterminer le « bon » état de répartition du pouvoir d'achat dans une société, et d'y parvenir. [...]

[...] Musgrave, « La théorie des finances publiques » (1959) Introduction: « La théorie des finances publiques » a été écrit par Richard Musgrave en 1959. Musgrave est un économiste américain keynésien, et son but dans le livre est d'établir une théorie normative de l'action économique de l'Etat. Ainsi, le texte peut être pris pour une sorte de programme d'action budgétaire d'un gouvernement, prenant en compte différentes situations et préconisant des actions dans le but d'optimiser l'état de l'économie et celui des finances de l'Etat. [...]

[...] Le service doit s'adapter en fonction de l'interaction de ces deux variables. Pour lutter contre le chômage involontaire, il faut augmenter la demande. Pour ce faire, on peut soit augmenter les dépenses de l'Etat soit prendre des mesures pour augmenter les dépenses privées, comme réduire les impôts ou augmenter les paiements de transfert. Mais à mesure que le chômage se résorbe, cette politique sera moins efficace et produira de plus en plus d'inflation. Pour lutter contre l'inflation, il doit baisser la demande en faisant l'inverse que pour le chômage involontaire. [...]

[...] On peut voir le service allocation comme le côté offre de l'économie, et le service répartition comme le côté demande. Tous les deux doivent avoir un budget équilibré car ils fonctionnent par transfert. Pour Musgrave, ces deux services sont indépendants. Ils ne prennent pas compte dans leur budget respectif du budget de l'autre. Mais ils restent quand même interdépendants car les décisions qu'ils prennent dépendent des structures de la demande ou de l'offre qui découlent des politiques de l'autre service. [...]

[...] Pour expliquer ces défaillances de marché, Musgrave divise les biens entre biens privés et biens collectifs purs. Le problème des biens collectifs purs est qu'on ne peut pas empêcher quelqu'un d'en consommer : ils sont non-excluables (d'après la typologie qu'on a vu à la première séance). Ils ne sont donc pas gérables par le marché, c'est à l'Etat de les produire (ou de les faire produire) Le problème, quand l'Etat s'implique dans leur production c'est qu'il est difficile de déterminer les préférences des gens en la matière. [...]