Taux de change nominal ; au certain et à l'incertain. Le taux de change de l'Euro au certain s'exprime ainsi : 1€ = 1,31 $. Alors qu'à l'incertain, le taux de change de l'Euro s'écrit : 1 $ = 0,76342 €. Cette dernière cotation exprime la valeur de l'Euro en donnant son pouvoir d'achat du dollar : il faut 0,76342 € pour acheter une unité de devise américaine… Bien que souvent recommandée, cette cotation est souvent contre-intuitive puisque lorsque le taux de change à l'incertain de l'Euro augmente, cela signifie que l'Euro… se déprécie : il faut plus d'euros pour acheter 1 dollar…
[...] La compétitivité-prix de la zone Euro s'est améliorée, son taux de change réel (à l'incertain) a augmenté de 0,7 à 0,77 o Cotation au certain : er = e.P/P* Avec le même taux de change de l'Euro e mais exprimé au certain soit, approximativement : e 1 = 1,30 $ et donc une valeur de départ du taux de change réel er = /100 = 1,30 L'Euro se déprécie : e (au certain) diminue 1 = 1,20 Le taux de change réel de la zone Euro diminue : er = /100 = 1,20. La baisse de er signifie l'amélioration de la compétitivité-prix de la zone Euro Le prix relatifs augmentent dans la zone dollar : le rapport devient 100/110. Le taux de change réel pour la zone Euro devient er = /110 = 1,18. [...]
[...] - par les effets de revenu (modèle keynésien : prix rigides et ajustements par les quantités). Les économistes keynésiens mettent en évidence des mécanismes d'ajustement par des effets de revenu, liés au multiplicateur ; les déséquilibres extérieurs s'expliquent par un décalage conjoncturel c.-à-d. un différentiel de taux de croissance : le pays en excédent est le pays dont la croissance relative ayant ralenti est insuffisante désormais pour assurer des débouchés suffisants à ses partenaires ; à son excédent correspond nécessairement un déficit chez ses partenaires, par baisse de leurs exportations ; en conséquence, dans ces pays en déficit, la croissance, moins tirée par les exportations (la demande extérieure), ralentit par le jeu du multiplicateur négatif (modèle dépense revenu) ; ceci restaure leur équilibre extérieur, mais par le bas : par la diminution de leurs importations ; et le pays initialement à l'origine du déséquilibre voit lui aussi son excédent disparaître : l'ensemble des pays partenaires revient donc à l'équilibre mais au prix d'une contraction simultanée des échanges et de l'activité. [...]
[...] En cas de choc, exogène, sur la consommation (par ex. augmentation de la préférence pour le présent) : la consommation augmente, donc l'épargne diminue, donc le taux d'intérêt national augmente et les capitaux affluent : l'endettement extérieur s'accroît à travers un excédent croissant de la balance des capitaux ; cet afflux de capitaux contribue à l'appréciation du change qui dégrade la compétitivité-prix des marchandises et équilibre l'excédent de la balance des capitaux par un déficit croissant des paiements courants Rien n'est dit alors du caractère soutenable dans le long terme de cet équilibre L'équilibre de long terme décrit la dynamique suivante : l'endettement extérieur croissant implique un service de la dette extérieure croissant (paiement des intérêts et du capital échu) qui entraîne une augmentation de l'épargne et une baisse de la consommation qui améliore le solde courant, les besoins de financement externe diminuent et donc les entrées de capitaux En conséquence la monnaie nationale cesse de s'apprécier ce qui favorise la réduction du déficit courant A l'équilibre de long terme le taux de change ne dépend plus alors que de l'évolution des fondamentaux (productivité et préférence pour le présent), car le stock de capital et le stock de dette extérieure ont trouvé un niveau stable Dans cette perspective de long terme, un choc sur la consommation (par ex. [...]
[...] Taux de change : théories, régimes et politiques du change Définitions du taux de change - taux de change nominal ; au certain et à l'incertain. Le taux de change de l'Euro au certain s'exprime ainsi : = 1,31 Alors qu'à l'incertain, le taux de change de l'Euro s'écrit : 1 $ = 0,76342 Cette dernière cotation exprime la valeur de l'Euro en donnant son pouvoir d'achat du dollar : il faut 0,76342 pour acheter une unité de devise américaine Bien que souvent recommandée, cette cotation est souvent contre-intuitive puisque lorsque le taux de change à l'incertain de l'Euro augmente, cela signifie que l'Euro se déprécie : il faut plus d'euros pour acheter 1 dollar - taux de change réel (er = e.P*/P . [...]
[...] théories financières du taux de change : les flux financiers sont les déterminants à court terme ; référence : la balance des capitaux (le compte financier ) a. théorie de la parité des taux d'intérêt (PTI ; Keynes, Tract on Monetary Reform 1923). Un différentiel de taux d'intérêt entre deux pays induit un flux de capitaux vers les places financières, et donc la monnaie, du pays dont les taux d'intérêt sont relativement plus élevés Sous réserve de risque de change Car les monnaies à taux d'intérêt élevé sont des monnaies pour lesquelles on anticipe une dépréciation. [...]
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