Risque de liquidité : il représente pour un établissement de crédit le risque de ne pas pouvoir faire face, à un instant donné, à ses engagements ou à ses échéances même par la mobilisation de ses actifs.
Survenance du risque de liquidité à l'occasion :
- d'un retrait massif des dépôts ou de l'épargne de la clientèle.
- d'une crise de confiance du marché à l'égard de l'établissement.
- (...)
[...] < number > Nouvelles contraintes réglementaires proposées par « Bâle 3 » Les établissements sont invités à calculer à chaque fin de mois le coefficient de liquidité. Cette fréquence de calcul leur permet de tenir compte du facteur temps, primordial en matière de risque de liquidité Les établissements continueront par ailleurs d'assurer un suivi de leur transformation en transmettant leur échéancier des tombées d'encours d'un mois à cinq ans et au-delà, comme ils le font déjà aujourd'hui. [...]
[...] Ce ratio ne doit jamais descendre en dessous de 100% : Actifs réalisables à 1 mois pondérés > 100% Passif exigible et certains éléments du hors bilan < number > Mesure du risque de liquidité à long terme 1 an) Evolution prévisionnelle de : - l'activité commerciale, - l'endettement les évolutions stratégiques: cessions, acquisitions - le besoin de financement CT Impasse de liquidité Scenaris de crise et plan d'action Coefficient de fonds propres et de ressources permanentes < number > Les contraintes réglementaires Le coefficient de fonds propres et de ressources permanentes assimilable à un coefficient de liquidité à 5 ans : Fonds propres et assimilés + Fraction de ressources ayant plus de 5 ans à courir > Immobilisations + valeurs mobilières + Fraction de crédit ayant plus de 5 ans à courir Ce ratio ne doit pas être inférieur à donc lorsqu'une banque accorde un crédit de 100 à 10 ans, elle doit pouvoir justifier d'au moins 60 de ressource supérieure à 5 ans, tant qu'il restera plus de 5 ans à courir à ce crédit. [...]
[...] - La détention d'actifs liquides - Être excédentaire de ressources - Avoir des excédents prêtés à court terme ou investis dans des actifs très liquides - Diversification des sources de financement La Banque doit réexaminer périodiquement sa capacité à se financer sur le marché et maintenir des relations de confiance avec ses fournisseurs de fonds en période normale comme en crise. < number > Les sources de financement des banques proviennent pour une part plus importante qu'avant des marchés : augmentation de la part des opérations sur titres au passif des banques jusqu'au début de la crise financière Risque de liquidité et structure du passif des banques < number > Mesure et gestion du risque de liquidité < number > Mesure du risque de liquidité à court terme Indicateurs à court terme 1 an) : position de trésorerie échéancement des financements/placements CT réserve de liquidité - concentration des prêteurs Coefficient de liquidité à 1 mois (obligation réglementaire en France) < number > Les contraintes réglementaires Les coefficients de liquidité réglementaires permettent d'observer le risque de liquidité à horizon de et 12 mois Coefficient de liquidité à 1 mois : Il permet de vérifier si les banques sont capables de faire face à toutes les échéances à venir dans le mois. [...]
[...] LA GESTION DU RISQUE DE LIQUIDITE < number > Plan Présentation du risque de liquidité II) Mesure et gestion du risque de liquidité III) Les nouvelles contraintes réglementaires Conclusion Introduction < number > < number > Introduction Risque de liquidité : il représente pour un établissement de crédit le risque de ne pas pouvoir faire face, à un instant donné, à ses engagements ou à ses échéances même par la mobilisation de ses actifs Survenance du risque de liquidité à l'occasion : - d'un retrait massif des dépôts ou de l'épargne de la clientèle - d'une crise de confiance du marché à l'égard de l'établissement - d'une crise de liquidité générale du marché < number > < number > Présentation du risque de liquidité < number > Evolution du risque de liquidité Ce risque a repris de l'importance ces dernières années en raison: de l'utilisation croissante d'instruments dissociant couverture en taux et couverture en liquidité (produits dérivés : swap, futures, options) de la moindre croissance des dépôts à vue dans les banques (fuite des ressources vers des placements plus attrayants comme les OPCVM) Plus récemment Crise financière de 2008 < number > Comment atténuer le risque de liquidité ? [...]
[...] Elle fixe en conséquence des plafonds à différentes classes du profil d'échéances afin de maintenir le risque de liquidité dans les limites souhaitables < number > Gestion du risque de liquidité Qu'est ce que le stress testing ? - Outil de gestion du risque - Complément des modèles de gestion et de surveillance du risque - Permet d'identifier les pires scénarios défavorables - Pertes encourues vs probabilité d'occurrence Évaluation de l'impact sur les résultats et les fonds propres d'un scénario de stress - Dégradation de la signature de l'établissement - Retrait massif des dépôts des clients - Hausse des coûts de refinancement - Coûts associés à la cession de certains actifs < number > Stress Test : baisse des DAV de 30% < number > Couverture du risque de liquidité Les déficits de liquidité peuvent être couverts par des levées de ressources de marché ou par le développement de la collecte de ressources clientèle (si celle-ci possède les caractéristiques de maturité souhaitées) dont le profil devra être déterminé afin de supprimer le gap Couverture qui a un coût puisque le prix de la liquidité de marché est croissant avec la durée des opérations < number > Une crise de liquidité: la crise des subprimes La baisse des prix des actifs financiers a fait apparaître des pertes dans les comptes des banques L'apparition de ces pertes a alors déclenché un bank run, mais pas sur les dépôts qui sont assurés, sur les autres dettes des banques: - lignes interbancaires - dette senior - certificats de dépôts Date clé: 09/08/2007 : mouvement de panique, les taux interbancaires s'envolent Crise de liquidité - BNP Paribas gèle trois de ses fonds de placement (Sicav monétaires dynamiques) « infectés » - La BCE injecte 95 milliards d'euros de liquidités sur le marché interbancaire, marquant le début d'une série d'interventions des Banques Centrales < number > Les conséquences de la crise financière Le Comité de Bâle a publié, en septembre 2008, ses « Principes de bonne gestion et de contrôle du risque de liquidité » : Ils portent essentiellement sur la gouvernance, l'évaluation, la gestion et la surveillance du risque de liquidité Ils définissent également des normes en matière de stress tests, et imposent aux banques de développer des tests intégrant une large gamme de risques de liquidité à la fois sur les actifs et le financement, ainsi que leur interaction avec d'autres types de risques Les plans de financement d'urgence des banques, tout comme le montant de leur coussin de liquidité, doivent tenir compte des résultats des stress tests Ces principes requièrent aussi des banques qu'elles conservent d'importantes réserves de liquidité composées d'actifs liquides de haute qualité < number > Les nouvelles contraintes réglementaires < number > Nouvelles contraintes réglementaires proposées par « Bâle 3 » Le Comité de Bâle a proposé la mise en place de 2 ratios de liquidité : Liquidity coverage ratio : pour imposer aux banques internationales de détenir un stock d'actif, facilement négociable, sans risque, qui leur permettraient de résister pendant 30 jours à une crise, qui se traduirait par exemple par des retraits massifs de la part des déposants: = stock of high quality assets > net cash outflows over a 30 days time period Net stable funding ratio : même objectif mais sur un an. [...]
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