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Dans l'analyse dichotomique qui sépare la sphère monétaire de la sphère réelle, la monnaie n'est qu'un lubrifiant des échanges, un voile recouvrant les rapports d'échanges entre les marchandises, les termes de l'échange. La monnaie est donc neutre en ce sens que les fluctuations de son volume et de sa vitesse de circulation n'affectent pas le processus de l'économie réelle.
[...] Ceci contredit l'hypothèse de neutralité de la monnaie. On a donc un paradoxe dans cette analyse dichotomique. La solution de Patinkin à ce paradoxe est d'introduire un effet d'encaisse réelle. Σ pi Σ Eij + Σmjd = Σḿj La TQM est sauvée, mais la dichotomie de la monnaie est abandonnée. Il y a un effet du nominal sur le réel. Patinkin s'inscrit dans la tradition de l'équation de Cambridge : kPY O=D Le paradoxe relève donc d'une incompatibilité de la Théorie Quantitative de la Monnaie à la Théorie de l'Équilibre Général. [...]
[...] Chez Keynes : on a un revenu nominal. À partir de celui-ci, on va consommer en fonction du montant du revenu (propension marginale à consommer) et la non-consommation est l'épargne, c'est-à-dire le reste. Et une fois le montant d'épargne déterminée l'individu va choisir entre une demande de titre et une demande de monnaie. La vision de Keynes semble la plus fondée empiriquement. B. La quantité de monnaie (offre) a-t-elle un impact sur le taux d'intérêt ? Le taux d'intérêt c'est « la récompense pour la renonciation à la liquidité », « la récompense pour ne pas thésauriser ». [...]
[...] Cet étalon serait-il la valeur d'une unité sigle monétaire ? • Faut-il prendre un étalon de mesure naturellement établi ? Le travail est le fondement de la richesse chez les classiques à partir de Smith. Les classiques trouvent une solution → le travail et la théorie de la valeur travail h d'un médecin = 1 h d'un ouvrier ? Le travail est une activité qui est payée. III. Quelle est la différence entre prix nominal et prix réel ? Le prix nominal ou prix de marché est la mesure de la valeur d'une marchandise en une certaine unité sigle monétaire. [...]
[...] Il augmente les prix des biens en excès de demande et baisse les prix des biens en excès d'offre. Le tâtonnement se poursuit jusqu'à ce qu'il trouve les prix d'équilibre pour lesquels les offres et demandes s'égalisent. À ce moment et dans ces conditions, les agents effectuent leurs échanges, il n'y a donc pas de transactions hors de l'équilibre. Le prix d'un bien est fonction de la quantité offerte confrontée à la quantité demandée. B. À quoi sert la Chambre des compensations ? [...]
[...] • Le motif de transaction : afin de couvrir l'intervalle entre encaissement et décaissement. Cela dit, ces besoins de trésorerie valent pour le consommateur comme pour le producteur. • Le motif de précaution : afin de parer à une dépense imprévue. • Le motif de spéculation : afin de profiter d'une soudaine et fructueuse opportunité de placement. C'est la détermination principale de la préférence pour la liquidité puisque ces motifs de l'arbitrage entre la demande de titres à valeur actualisée et la demande de monnaie qui forme l'encaisse réelle. [...]
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