Le marché boursier marocain a été récemment accepté dans l'indice IFCI Emerging Market Composite de la société financière internationale (SFI) avec une pondération de 0,96% pour le mois d'octobre de 1999. Cette acceptation a été le fruit d'une multitude de réformes et de rénovations qui ont touché aussi bien le système financier dans sa globalité que le marché boursier. Eu égard de ce dernier, on peut citer, à titre d'exemples, l'institution des OPCVM, la création de CDVM, du marché de blocs, de second et troisième marchés, etc. Trois périodes différentes caractérisent l'activité de la bourse de Casablanca :
- la période de l'avant privatisations (avant 1991): la prédominance d'une catégorie d'investisseurs formée exclusivement de sociétés d'assurance, de banquiers et de l'État par le biais de l'émission publique (obligations d'État);- la période des privatisations (entre 1991 et 1997 et entre 2004 et 2005);
- la période de l'après privatisations, qui se caractérise à la fois par le manque du dynamisme dans l'activité boursière et par l'animation systématique du marché par une forte émission publique des entreprises publiques et du secteur bancaire. A la différence de la première, cette période se veut innovante.
[...] La valeur du droit d'attributionLa valeur du droit d'attribution DA est calculée ainsi: Où Nn: nombre d'actions nouvelles Na: nombre d'actions anciennes cours de l'action.Exemple la société dont le capital social est composé de actions, émet nouvelles actions gratuites et si le cours de l'action avant l'émission d'actions gratuites était de 560 DH, on peut estimer le droit d'attribution à : Il est évident que le cours sur le marché dépendra de l'offre et de la demande et s'éloignera plus ou moins de cette valeur théorique faut toutefois reconnaître qu'il n'existe pas une méthode d'évaluation qui permet de déterminer une valeur certaine pour une action. Il faut donc utiliser plusieurs approches. L'évaluation des actions est un art plus qu'une science. Certes, les facteurs fondamentaux, comme les bénéfices des sociétés et les taux d'intérêt, guident la décision de la plupart des investisseurs, mais leur action est aussi dictée par d'autres facteurs comme les mobiles psychologiques. [...]
[...] Ces marchés regroupent, sur le marché parisien, le marché au comptant et le marché à règlement mensuel. Au Maroc, il s'agit tout simplement du marché au comptant.- Les marchés conditionnels Les marchés d'instruments financiers qui permettent la couverture des opérations contre le risque Le marché primaire et le marché secondaire 2. Les différents marchés de cotation Le marché au comptant (France + Maroc) Le marché à règlement mensuel (France);- Le second marché ou deuxième compartiment (France + Maroc)- Le hors cote (France).N.B. [...]
[...] La mesure de performance des actions:Pour juger des performances d'un titre, on tient compte du taux de rendement- du risque Le taux de rendementPour les actions, le taux de rendement global se compose du taux de rendement global en dividendes (exposé ci-dessus)- de la plus-value en capital (progression en % du cours). Si une action a été achetée 1000 DH, si le taux de rendement global en dividendes est de et si elle est revendue un an après à 1250 DH, la performance annuelle de cette action est de : Le risque des actionsOn utilise le modèle d'évaluation des actifs financiers pour évaluer le risque des actions. Ce modèle résulte de l'observation de la plus grande volatilité de certaines actions, c'est-à-dire d'actions qui ont des fluctuations plus importantes que d'autres. [...]
[...] Ce comportement est une réaction de défense contre l'agent informé. Le troisième type de fourchette est celui relatif à la fourchette moyenne pondérée (FMP) appliquée à la bourse de Casablanca. Son calcul intervient dans le cadre d'une transaction de bloc. La FMP illustre bien la reproduction sur le marché de blocs des conditions d'exécution de la taille minimum de bloc soit le coût à l'achat et à la vente que paierait un investisseur pour acquérir une TMB en passant par le marché central. [...]
[...] Ce manque de liquidité instantanée peut être résolu si des agents passifs[1] offrent l'immédiateté (immediacy) des titres. Cette classification en agents actifs et passifs est due à Hasbrouck et Schwartz [1988]. Les investisseurs qui inscrivent des ordres à cours limité en carnet sont donc considérés comme des agents patients. Les acheteurs (respectivement vendeurs) sont rémunérés pour ce service en diminuant (augmentant) leur prix d'achat (de vente) par rapport au vrai prix de l'actif. En bref, les coûts implicites ne peuvent être réduits que par l'amélioration du niveau de la transparence du marché. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture