Ce document est une série de notes de synthèses, de différents articles sur le thème de la relation dirigeants-actionnaires. Extrait de la synthèse de l'article de Franck Bancel "Efficacité et légitimité du modèle LBO. Le conflit actionnaire-skaeholder revisité" : "Les fonds de LBO (Leveraged BuyOut) constituent, et ce, depuis les années quatre-vingt-dix, un exemple des plus parlants de la financiarisation des économies. L'article présenté s'efforce d'analyser dans quelle mesure le rachat (puis la revente) d'une entreprise par un fonds d'investissement LBO peut avoir des effets bénéfiques sur cette même entreprise, mais aussi des effets malsains que cela soit au niveau de l'entreprise-cible visée ou du fonds lui-même.
Un fond ne procède au rachat d'une entreprise que s'il espère pouvoir accroître les cash-flows de cette dernière et ainsi réaliser une plus-value par rapport à l'investissement initial. Effectuée sur ordre des General Partners, l'acquisition est rarement liée à un désir de synergie, mais plutôt à une recherche de l'effet de levier. Cependant, cet effet ne peut avoir lieu que si l'entreprise rachetée peut être « upgradée » de manière à ce que des projets rentables soient financés et que les gaspillages soient évités."
[...] Le contrôle est atténué par la volonté de coopérer. Le mode de relation est basé sur la confiance. Le risque juridique est faible. - Le capital investissement de type indifférent : Ils s'impliquent peu, laissent une grande latitude au management et jugent les résultats. Les informations transmises sont lissées. Il n'y a pas d'implication ni d'imposition dans la mise en place des systèmes de reporting et de gestion. Le contrôle est faible, la coopération inexistante. Le mode de relation est basé sur l'indifférence. [...]
[...] Ces dernières ne participent donc pas à la croissance de ce marché. L'appréciation de la future performance de la société cible est basée sur ses données passées (track record). De plus de nombreuses actions sont soumises à la simple évolution du taux de rentabilité interne de la société. Ces deux procédés ne poussent pas les investisseurs à envisager une performance à long terme. On attendrait du capital-risque une rentabilité supérieure à la moyenne du capital-investissement. En effet les risques engagés et les délais de retour sont bien plus élevés que dans les autres formes de capital-investissement. [...]
[...] D'autres groupes existent, et sont soutenus par la Caisse des Dépôts. Le capital investissement est un marché de niche, dont les atouts sont nombreux : détection d'entreprises prometteuses, accompagnement dans les stratégies de croissance externe, capacité à réaliser des opérations de transmission, capacité à apporter des fonds propres que les institutions bancaires n'apportent pas, une alternative au marché financier dans un contexte morose. Fort de ces avantages, le capital investissement régional commence à s'implanter dans les pays émergents, comme la Tunisie, le Maroc, l'Algérie et l'Egypte, tout en conservant ses particularités régionales. [...]
[...] Pour bénéficier d'une visibilité sur le long terme, l'information comptable reste limitée en pertinence. C'est pourquoi, le capital investissement s'intéresse à une information qui va au-delà des informations légales obligatoires : les informations sectorielles, les informations non financières, de nature opérationnelle ou stratégique ainsi que les informations prévisionnelles. Ce sont ces informations qui vont conduire le capital investissement à réfléchir sur des points clés, à orienter certains actes ou certaines décisions du dirigeant. Une étude menée par Florence CAVELIUS et Philippe DESSERTINE (18 entretiens semi-directifs avec 9 paires capital investissement/dirigeant) démontre que l'information obtenue par un capital-risque est plus riche que celle d'un actionnaire classique. [...]
[...] Ceci l'impliquerait plus, le pousserait à être au fait de l'activité au jour le jour de la société cible. Au final, cette action réduirait l'incertitude liée à toute création d'entreprise. Le capital-investissement a beaucoup pour séduire, notamment les ménages. Ils sont désormais des outils de financement incontournables pour les sociétés. Afin de voir cet outil prospérer encore dans le futur, il doit aller vers plus de simplicité et de rentabilité. Le capital-risque doit parvenir à attirer plus d'investisseurs grâce à une rentabilité supérieure. [...]
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