Zone euro, investissement en panne, baisse des taux d'intérêt, réduction des investissements, Union européenne, OCDE
Avec la crise, les entreprises et acteurs publics ont réduit leurs investissements et la baisse des taux d'intérêt ne change pas la donne.
De nombreux pays de l'UE et de la zone euro affichent un investissement largement en deçà des niveaux atteints avant la crise de 2008. En 2013, selon l'OCDE le rapport entre investissement total et PIB est en retrait de près de 12 points en Irlande, 10 au Portugal et 9 en Grèce, par rapport à la moyenne de la période 1996-2007.
[...] En 2013, selon l'OCDE le rapport entre investissement total et PIB est en retrait de près de 12 points en Irlande au Portugal et 9 en Grèce, par rapport à la moyenne de la période 1996-2007. Cette baisse d'investissement touche également les Etats-Unis avec une différence de 3 points de PIB. En France le taux d'investissement était de 19,8% en 2012 contre environ 22% avant la crise. II) Des tentatives de relance par la BCE Les taux d'intérêts à court et long terme sont pourtant descendus à un niveau particulièrement bas depuis le pic de la crise financière. [...]
[...] Cette léthargie de l'investissement fait perdre de la vigueur à la demande des entreprises en biens et services, ce qui freine la reprise et hypothèque le futur en contraignant l'offre. Elle limite également les capacités de production et affecte les efforts en faveur de l'innovation et la productivité, qui sont les clés de la réussite pour l'avenir. Dans le cadre de la stratégie de Lisbonne l'objectif était de faire de l'UE un leader mondial de l'économie de la connaissance, les dépenses en recherche et développement devaient totaliser du PIB d'ici 2020. [...]
[...] Or cela est insuffisant pour faire repartir les crédits et relancer l'investissement. Ainsi, la BCE a pris certaines mesures d'assouplissement exceptionnelles le 5 juin 2014 : elle s'engage à prêter des liquidités aux banques commerciales à un taux proche de zéro et sans limite de montant, mais elle entend taxer et non plus rémunérer les dépôts que lui confient ces mêmes banques. L'objectif étant d'inciter au maximum le système bancaire à prêter. III) Les réticences à investir et leurs conséquences Plusieurs contraintes pèsent sur la décision d'investir du côté des entreprises comme du côté de la puissance publique. [...]
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