Il y a quelques années, l'objectif principal communiqué par l'entreprise était d'accroître le chiffre d'affaires, atteindre une taille critique ou une part de marché donnée,... Aujourd'hui, la création de valeur pour les actionnaires est désormais un credo de plus en plus populaire auprès des dirigeants de grandes entreprises françaises. En quoi un tel objectif est-il justifié dans un environnement fortement compétitif et globalisé ? Quelles en sont les conséquences sur le management des entreprises et leur pérennité ? Quelles sont les limites d'une telle approche ? (...)
[...] En somme, les indicateurs de création de valeur sont fortement appréciés des investisseurs car ils s'avèrent plus fortement corrélés à l'évolution des cours de Bourse à terme que le BPA ou le PER. La théorie de la création de valeur a donc de fortes implications économiques, mais aussi philosohiques car la question est aussi de savoir si une entreprise est faite pour durer le plus longtemps possible, ou si elle est faite pour créer de la valeur pour ses actionnaires (voire peut-être d'autres parties prenantes) et mourir. [...]
[...] Stratégie financière La création de valeur : Théorie, applications et limites de sa mesure Réflexion autour de l'article de M. Albouy[i] Il y a quelques années, l'objectif principal communiqué par l'entreprise était d'accroître le chiffre d'affaire, atteindre une taille critique ou une part de marché donnée Aujourd'hui, la création de valeur pour les actionnaires est désormais un credo de plus en plus populaire auprès des dirigeants de grandes entreprises françaises. En quoi un tel objectif est-il justifié dans un environnement fortement compétitif et globalisé ? [...]
[...] De plus, la création de valeur pour les actionnaires n'implique pas nécessairement une politique de désendettement, grâce aux avantages fiscaux liés à la déductibilité des intérêts. Cette approche a toutefois quelques limites. Tout d'abord, contrairement aux pays du capitalisme anglo-saxons, la culture européenne tend à considérer l'ensemble des stakeholders, approche qui serait idéalement plus équitable même si les méthodes appliquées (SPG) ne sont pas tout à fait abouties. Une forte limite technique est la difficulté des mesures (retraitements comptables, prévisions, évaluation du coût d'opportunité dans le WACC ) ; or les résultats sont souvent extrêmement sensibles aux hypothèses choisies. [...]
[...] En outre, la communication seule d'un tel objectif peut générer une plus grande confiance des investisseurs et faire grimper les cours boursiers de façon artificielle. Heureusement, l'essentiel de la décision d'investissement ne relève pas seulement des indicateurs passés mais de l'analyse des flux d'information et des opportunités futures de l'entreprise. Synthèse de l'article Théorie, applications et limites de la mesure de la création de valeur ALBOUY M. ; Revue française de gestion ISSN 0338-4551 ; 1999, no122, pp. [...]
[...] La valeur du capital des actionnaires et la différence entre cette valeur globale et la valeur de marché des dettes financières. Les mécanismes de création de valeur jouent sur des variables internes (améliorer le NOPAT, assurer une croissance à long terme des ventes, contrôler les capitaux investis, écoute de la réponse des marchés, communication) et externe (évolution des taux d'intérêt). Pour avoir la confiance du marché, l'entreprise doit adopter une politique de rémunération (dividendes, rachat d'actions si nécessaire, Afin d'obtenir l'adhésion des différentes parties prenantes (management, employés, des systèmes de rétribution liée aux performance de l'entreprise sont mis en place (incentive & reward systems, tels que les stock options, les RES). [...]
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