Les liens entre les activités des banques et des assurances tendent à se resserrer, notamment en raison des transferts de risque qui s'opèrent entre elles.
Les banques et les compagnies d'assurance ont trois moyens de gérer les risques :
• Faire en sorte qu'un autre organisme prenne le risque
• Limiter les risques sur le bilan et chercher à les contrôler grâce à un suivi, à la fixation des prix et à de la diversification
• Supporter le risque de manière temporaire avant de le vendre sur un marché secondaire, en le couvrant grâce à des instruments de couverture divers
Les banques et les assurances ont toujours été exposées à des risques semblables. En effet, les compagnies d'assurance investissent significativement dans les instruments de capital bancaire ; elles couvrent les banques et leurs clients contre les risques habituels ; certaines compagnies d'assurance se servent des marchés de capitaux et des banques pour se couvrir contre des risques de marché ; les banques aident les compagnies d'assurance à se couvrir avec des facilités de liquidité.
[...] En effet, les compagnies d'assurance investissent significativement dans les instruments de capital bancaire ; elles couvrent les banques et leurs clients contre les risques habituels ; certaines compagnies d'assurance se servent des marchés de capitaux et des banques pour se couvrir contre des risques de marché ; les banques aident les compagnies d'assurance à se couvrir avec des facilités de liquidité. Depuis les années quatre-vingt, les banques et les compagnies d'assurance tendent à avoir des activités similaires en raison des risques pris par les banques lorsqu'elles octroient des crédits.On voit ainsi apparaître des groupes d'activité de banque-assurance créés dans le but de sécuriser l'efficacité dans la distribution de produits de retail savings et les gains de court et long terme. [...]
[...] Les compagnies d'assurance-vie allouent un pourcentage de leurs actifs à des CDOs comme si c'était un portefeuille diversifié. Dans certains cas, elles les mettent ensemble dans un support d' investissement alternatif Les assurances vies peuvent aussi investir dans des tranches d'actifs de CDOs afin de rechercher des investissements avec des rendements importants. Quant aux compagnies d'assurance et de réassurance, elles utilisent des contrats d'assurance, choisissent des variantes particulières du risque de crédit. Beaucoup des grands assureurs généralistes et des réassureurs sont également actifs sur les marchés de CDO et de portefeuilles CDS mais leurs stratégies diffèrent. [...]
[...] Le risque des banques lié aux compagnies d'assurance Il semble que les banques ont une exposition importante et vieille aux risques provenant de transactions non sûres. Certaines passent des accords avec les compagnies d'assurance les plus actives, permettant une plus grande proximité des expositions des valeurs de mark-to-market. La régulation Les accords de Bâle, définissant le ratio Cooke qui est un ratio minimal de fonds propres sur l'ensemble des crédits accordés par une banque que celle-ci doit détenir, organisent une régulation des banques et encouragent un comportement plus prudent. [...]
[...] On peut également se demander quel niveau de risque les banques s'autoriseront à prendre. Enfin, le changement de statut du système bancaire passant d'« émetteur et détenteur à émetteur et distributeur du risque de crédit semble être limité par les liens existant entre le crédit et la provision de liquidité. Il semble donc que le système bancaire restera la source finale de liquidité et donc un preneur contingent du risque de crédit tant que les dépôts des banques seront perçus comme seulement liquides. [...]
[...] Le transfert de risque de marché Des banques aux compagnies d'assurance Les compagnies d'assurance se protègent contre les risques de marché grâce aux garanties de principal données aux investisseurs. Les assureurs prennent également des positions courtes sur des actions ; ils souscrivent aussi des options sur les taux d'intérêt ou les taux de change. Les banques, pour obtenir une position longue sur la volatilité de taux d'intérêt à long terme, émettent des options d'achat sur des obligations. Cela leur permet de couvrir leurs positions courtes en souscrivant à des options sur les taux d'intérêt à long terme. [...]
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