Importance inégalée. Les établissements de crédits disposent de nouvelles institutions de la politique financière, comme les fonds souverains, les fonds vautour, les fonds de pension, les fonds spéculatifs, ce qui crée une incertitude sur les porteurs des risques.
On observe surtout une tendance à la « marchéisation » de l'économie : les acteurs cherchent à rendre échangeables sur les marchés des produits pour lesquels il n'existait traditionnellement pas de marché. L'objectif est de réaliser un transfert des risques de certaines institutions vers d'autres.
La titrisation obéit à cette tendance et fournit ainsi aux banques de nouveaux instruments de gestion de leurs bilans, leur permettant d'adapter leurs structures financières à leurs objectifs.
[...] Source : Cours en ligne, Sc Po Paris B. Application à la réalité : Dans la réalité, des acteurs intermédiaires interviennent : - l'arrangeur (banque d'affaires ou institution de titres spécialisée) : sollicite des cédants potentiels et imagine toute la structure de l'opération pour que les objectifs du cédant soient atteints et que l'achat de parts soit intéressant. En d'autres termes, l'arrangeur crée une demande effective. - la société de gestion : gère le SPV et représente les intérêts des détenteurs de parts. [...]
[...] Objectifs : Intérêts du recours à la titrisation pour les établissements de crédit : - segmenter et transférer les risques ; - améliorer la structure du bilan et accroître le rendement sur fonds propres ; - refinancer des crédits ; - répondre à un besoin de liquidités ; - trouver de nouveaux investisseurs. Intérêts pour les investisseurs : - pouvoir investir dans de nouveaux produits ; - bénéficier de structures de paiement mieux adaptées à leurs besoins ; - investir dans des titres bénéficiant de toute une série de garanties ; - investir dans des titres bénéficiant d'une bonne liquidité (certains des titres provenant des agences gouvernementales aux États-Unis ont une liquidité supérieure aux obligations corporatives). II. Les rouages de la titrisation A. [...]
[...] On retiendra que : - c'est un phénomène croissant dans le monde. En 2004, le marché de la titrisation représente plus de 240 milliards d'euros d'émissions publiques en Europe, et environ 600 milliards de dollars aux Etats-Unis. La titrisation a été au cœur de la crise des subprimes aux Etats-Unis. - il y a une très grande asymétrie d'information sur ce marché : il existe des données sur les arrangeurs mais très peu sur les acheteurs et les détenteurs de titres. [...]
[...] La titrisation (ou securitization) Importance inégalée. Les établissements de crédits disposent de nouvelles institutions de la politique financière, comme les fonds souverains, les fonds vautour, les fonds de pension, les fonds spéculatifs, ce qui crée une incertitude sur les porteurs des risques. On observe surtout une tendance à la marchéisation de l'économie : les acteurs cherchent à rendre échangeables sur les marchés des produits pour lesquels il n'existait traditionnellement pas de marché. L'objectif est de réaliser un transfert des risques de certaines institutions vers d'autres. [...]
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