Management, courbe LM, théorie monétaire de Keynes, Demande totale d'encaisses, Motif de spéculation
L'offre de monnaie dans l'analyse de Keynes
L'offre de monnaie dépend de l'Etat. Celui-ci n'offre pas plus de monnaie quand le taux d'intérêt est élevé ou faible. L'offre dépend de la politique monétaire exclusivement et non des variables du modèle ; la courbe d'offre de monnaie est donc une droite verticale : l'offre reste la même quel que soit le taux d'intérêt.
[...] Il nous faut passer à des graphiques incluant à la fois le taux d'intérêt variable influençant à la fois le marché monétaire et le marché des et la variable Y qui permet de lire le niveau de l'activité économique, observé sur le marché des B&S. Nous aurons donc à construire des graphiques dans un espace mettant en évidence à la fois le marché de la monnaie et le marché des B&S. Ces graphiques permettront d'analyser précisément l'impact des politiques économiques. Définition de la courbe LM : c'est l'ensemble des combinaisons revenu/taux d'intérêt (cad ) qui assurent l'équilibre sur le marché de la monnaie. [...]
[...] Ils transforment donc leurs encaisses en titres, rendant nulle la demande de liquidités. Demande totale d'encaisses (tous motifs confondus) : Si : pas de demande d'encaisses pour le motif de spéculation, donc la courbe L2 s'arrête. Par contre, la courbe L1 existe puisque des encaisses sont demandées pour le motif de transaction-précaution. Si : on a la courbe L2 (peu importe L1 puisque, pour ces niveaux du taux d'intérêt, L1 ne dépend pas de Si : L2 devient infinie (et L1 n'est toujours pas concernée par les variations du taux d'intérêt). [...]
[...] Ils vendent donc tous leurs titres contre des encaisses (on dit qu'ils transforment leurs avoirs en liquidités). La demande d'encaisses devient alors infinie (les encaisses sont conservées dans l'attente d'acheter à nouveau des titres ; on parle d'encaisses oisives) : c'est la trappe à liquidités. Si le taux d'intérêt est élevé ( la demande d'encaisses devient nulle. En effet, un taux d'intérêt élevé implique un cours des titres faible (donc qui va augmenter). Ainsi, les agents achètent des titres tant que leur prix est bas en anticipant qu'il va prochainement remonter. [...]
[...] NB : si l'on considère que les taux d'intérêt n'atteignent jamais les niveaux extrêmes (minimum et maximum) évoqués, alors les parties verticale et horizontale de la courbe de demande d'encaisses disparaissent et la courbe LM, qui est la simple translation de la courbe de demande de monnaie, perd également ces parties extrêmes. On obtient alors : Lorsque l'on ne souhaite pas travailler sur les cas particuliers liés aux parties horizontale et verticale, on trace la courbe LM selon l'un ou l'autre des graphiques ci-dessus, dans un souci de simplification. i Mo : offre de monnaie Qté monnaie i La courbe est verticale, ce qui indique qu'elle ne dépend pas du taux d'intérêt i. [...]
[...] Celui-ci n'offre pas plus de monnaie quand le taux d'intérêt est élevé ou faible. L'offre dépend de la politique monétaire exclusivement et non des variables du modèle ; la courbe d'offre de monnaie est donc une droite verticale : l'offre reste la même quel que soit le taux d'intérêt. La demande de monnaie chez Keynes Motif de transaction/précaution : L1(Y) : Motif de spéculation : L2(i) si le taux d'intérêt devient très faible ( les agents pensent qu'il ne baissera plus ; au contraire, ils anticipent qu'il ne pourra que remonter. [...]
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