Le système de crédit français et son évolution depuis 1945. De la spécialisation à la déspécialisation. Les distinctions entre banques et leur évolution, le décloisonnement du système de crédit, les institutions financières, sont étudiées et expliquées. La dérèglementation, la désintermédiation et le système du crédit français y sont décortiqués.
[...] Très présents aux Etats-Unis, ils sont devenus le premier intermédiaire financier dans le monde. Les fonds de pension anglo-saxons détiendraient ainsi plus de de la capitalisation boursière de Paris. Leur poids les conduit à s'impliquer de plus en plus activement dans la gestion des entreprises, ce qui renforce le processus de contrôle des actionnaires sur les dirigeants des grandes firmes, aboutissant à ce qu'on appelle la corporate governance (le gouvernement d'entreprise). La contrepartie négative de cette intervention croissante est une gestion essentiellement financière de l'entreprise, qui recherche la rentabilité à court terme des actions (le fameux seuil des 15 mais qui fait fi des objectifs proprement industriels et de la gestion du capital humain. [...]
[...] L'informatique a permis de dématérialiser les titres. Leur cotation s'effectue désormais en continu. De nouveaux marchés ont été créés. Les marchés de produits dérivés, apparus au cours des années 1970 aux États-Unis, se sont développés en Europe au cours de la décennie suivante, à l'exemple du MATIF (marché à terme d'instruments financiers), créé à Paris en 1986 pour se couvrir des risques liés aux variations des taux de change et d'intérêt, et du MONEP (marché d'options négociables de Paris), ouvert en 1987 pour se protéger des risques de forte variation du cours des actions. [...]
[...] Les valeurs françaises seront réunies dans un même groupe (675 sociétés) et deux autres compartiments seront créés pour les valeurs internationales (69 sociétés) et pour celles de la zone euro (53 sociétés). Pour chaque valeur il sera indiqué le niveau d'importance de l'entreprise, en prenant pour critère la capitalisation boursière. Trois seuils seront distingués : les petites valeurs, dont la capitalisation est inférieure à 150 millions d'euros, les moyennes, entre 150 millions et 1 milliard d'euros, et les grandes, au-delà du milliard d'euros. À ce jour de la cote française est composé d'entreprises petites et moyennes ayant une capitalisation inférieure au milliard d'euros. [...]
[...] Il fait partie de la vague des innovations financières apparues au cours des années 1980. Il vise à ouvrir le marché monétaire à tous les agents et à couvrir toutes les échéances entre le court terme et le long terme. De la sorte, il permet de décloisonner les marchés de capitaux en couvrant des besoins à terme plus long que les titres jusqu'alors émis sur le marché monétaire. Les titres de créances négociables sont des titres émis au gré de l'émetteur, négociables sur un marché réglementé, qui représentent chacun un droit de créance pour une durée déterminée : bons du Trésor négociables, certificats de dépôts négociables émis par les institutions financières, billets de trésorerie émis par les entreprises (elles peuvent ainsi se procurer des fonds liquides ailleurs qu'auprès des banques), bons à moyen terme négociables. [...]
[...] Les OPCVM (organismes de placements collectifs en valeurs mobilières) sont spécialisés dans la gestion collective de l'épargne. Ils regroupent et gèrent dans un portefeuille de valeurs mobilières des ressources collectées auprès du public. Parmi ces établissements, on distingue : - les SICAV (sociétés d'investissement à capital variable), dont le capital est variable dans la mesure où il augmente ou diminue au fur et à mesure de la souscription ou de la revente de parts ou d'actions par les épargnants ; le prix des SICAV est calculé et non coté directement en bourse à partir de l'évolution des titres qui composent le portefeuille de la SICAV ; il s'agit de placements très liquides ; - les fonds communs de placements, créés en 1979, qui sont des regroupements d'épargnants sous forme de copropriétés des actifs du fonds ; à la différence des SICAV, ils n'ont pas de personnalité morale, la taille de leur portefeuille est plus réduite et leur liquidité est plus faible. [...]
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