Avec l'essor du commerce, il est indispensable d'avoir recours aux services de spécialistes dans le maniement de l'argent. Il convient donc de se poser la question du travail du banquier. Son premier rôle est d'être changeur. Il existe une diversité de pièces de monnaie métalliques qui sont détenues par les commerçants de différents pays. Ces pièces n'ont pas le même titre, car il y a plusieurs types de métal fin. Les pièces qui sont à l'origine identiques peuvent tout de même être différenciées, notamment par l'usure du métal.
La croissance des échanges (par exemple entre l'Europe et la Méditerranée) entraîne le développement des banques. Il favorise aussi l'évolution des techniques notamment la lettre de change. C'est un procédé de règlement international, elle est liée à une opération de crédit.
Le travail du banquier ne se limite pas là. Il doit également réaliser d'autres tâches pour ses clients. Il reçoit des dépôts en monnaies métalliques, comptabilise les avoirs et effectue des virements de compte à compte.
[...] Le développement bancaire est également encouragé par l'évolution du tissu économique. De nouveaux établissements de crédit La fondation de ces établissements deviendra par la suite les grandes banques de dépôt. Dés 1848, soixante-sept comptoirs d'escompte sont créés. Le Comptoir National d'Escompte de Paris (CNEP) rencontre un développement important avec une centaine d'implantations à Paris ou en Province à la fin du XIXe siècle. Une deuxième grande banque voit le jour en 1859 le Crédit Industriel et Commercial (CIC) Cette période correspond également à la concentration du système bancaire, avec l'apparition de grands établissements (tels la Société générale et le Crédit Lyonnais en France, la Deutsche Bank en Allemagne, la Barclays Bank en Grande-Bretagne) et, dans tous les pays, les premières tentatives de l'État pour organiser une véritable tutelle du secteur. [...]
[...] La loi bancaire de 1984 permet une uniformisation. Cependant, une classification des établissements de crédit en 6 catégories subsiste. la classification des établissements de crédit L'article 18 de la loi bancaire définit six catégories d'établissements de crédit : ( Les banques : elles ont la possibilité de réaliser toutes les opérations. La loi supprime la distinction entre banques de dépôts et banques d'affaires. La dénomination de banques de crédit à moyen et long terme est aussi supprimée. ( Les banques mutualistes ou coopératives : elles prennent en compte les banques populaires, le Crédit Agricole, le Crédit coopératif et le Crédit Mutuel. [...]
[...] Ces pièces n'ont pas le même titre, car il y a plusieurs types de métal fin. Les pièces qui sont à l'origine identiques peuvent tout de même être différenciées, notamment par l'usure du métal. La croissance des échanges (par exemple entre l'Europe et la Méditerranée) entraîne le développement des banques. Il favorise aussi l'évolution des techniques notamment la lettre de change. C'est un procédé de règlement international, elle est liée à une opération de crédit. Le travail du banquier ne se limite pas là. [...]
[...] Tableau 1 : Caractéristiques des principaux établissements La banque après la Deuxième Guerre mondiale Loi bancaire Une loi du 2 décembre 1945 complète celles des 13 et 14 juin 1941 qui créent plusieurs instances de contrôle. Ainsi, afin de réduire les risques subis par les banques, la loi confirme la séparation entre banques de dépôts et banques d'affaires. Les banques de dépôts reçoivent du public des dépôts à vue. Les banques d'affaires ont pour mission principale la prise et la gestion de participations dans des entreprises existantes ou en formation. [...]
[...] L'ouverture de guichets n'est plus soumise à autorisation ainsi les banques multiplient les implantations d'agences. (le nombre a doublé en six ans) De la nationalisation à la privatisation La nationalisation des établissements bancaires correspond à des réformes, qui ont pour but d'apporter une maîtrise de l'économie française. La nationalisation des banques constitue un moyen de relancer l'investissement, retrouver la croissance et améliorer la situation de l'emploi. La nationalisation appliquée par la loi du 11 février 1982. Elle s'applique à 36 banques (33 banques de dépôts et 3 banques d'affaires) L'État devient donc actionnaire unique, et peut ainsi procéder à des restructurations. [...]
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