Dans la gestion des projets internationaux, nous insistons sur la gestion du risque de change, mais les dirigeants sont aussi soucieux du risque politique, c'est-à-dire de la crainte que les pouvoirs publics modifient les règles du jeu - par exemple en annulant un accord-après que l'investissement a été fait. Bien sûr, les risques politiques ne concernent pas que les investissements étrangers.
Toutes les activités sont exposées au risque d'actions non prévues de la part des pouvoirs publics. Mais dans certaines parties du monde, les entreprises étrangères sont particulièrement vulnérables.
Un certain nombre d'entreprises offrent des analyses des risques politiques et dressent des notations de pays. Par exemple, le tableau 1 est un extrait de la notation des risques politiques en 1999 fournie par PRS Group. On se rend compte que chaque pays est évalué en fonction de 12 critères. Les Pays-Bas sont en tête de la notation et l'Irak est en queue.
[...] Bien sûr, les risques politiques ne concernent pas que les investissements étrangers. Toutes les activités sont exposées au risque d'actions non prévues de la part des pouvoirs publics. Mais dans certaines parties du monde, les entreprises étrangères sont particulièrement vulnérables. Un certain nombre d'entreprises offrent des analyses des risques politiques et dressent des notations de pays. Par exemple, le tableau 1 est un extrait de la notation des risques politiques en 1999 fournie par PRS Group. On se rend compte que chaque pays est évalué en fonction de 12 critères. [...]
[...] Une entreprise peut aussi, dans certaines limites, modifier le prix des biens qui sont achetés ou vendus à l'intérieur du groupe et de telles marchandises peuvent requérir un paiement plus ou moins rapide. En plus du risque de change, les opérations étrangères peuvent être exposées au risque politique. Les entreprises peuvent cependant être capables de structurer leur financement pour réduire la probabilité que les pouvoirs publics changeront les règles du jeu. Bibliographie D'Arvisenet P., (2004), Finance internationale, Dunod p. Dupuy M., Cardebat J-M. et Jegourel Y., (2006), TD Finance internationale, Dunod p. [...]
[...] Il y a peu de chances que des gouvernements étrangers exproprient une entreprise si cette dernière ne peut pas fonctionner sans l'aide de sa société mère. Par exemple, les filiales étrangères de fabricants d'ordinateurs ou de sociétés pharmaceutiques auraient relativement peu de valeur si elles étaient privées du savoir- faire de leurs sociétés mères. De telles entreprises ont beaucoup moins de chances d'être expropriées que, par exemple, une entreprise minière qui peut être exploitée de manière indépendante. Nous ne vous recommandons pas de transformer votre mine d'argent en société pharmaceutique, mais vous devez être capable de planifier les activités de fabrication à l'étranger pour améliorer votre position de négociation avec les gouvernements étrangers. [...]
[...] Hassid O., (2005), La gestion des risques, Les topos, Dunod p. Lenain P., (1989), Le risque politique, Paris, Economica p. Simon Y. et Lautier D., (2005), Finance internationale, Finance, Economica, 9e édition p. Simon Y. et Lautier D., (2004), Techniques financières internationales, Finance, Economica p. [...]
[...] Votre entreprise acceptera de garantir le prêteur tant que le gouvernement honore ses promesses : s'il rompt un accord, le prêt restera sa responsabilité. Le risque politique ne se limite pas au seul risque d'expropriation. On reproche souvent aux entreprises multinationales de prélever les fonds des pays dans lesquels elles opèrent et, les gouvernements sont donc tentés de limiter leur liberté de rapatrier leurs fonds. Ceci a plus de chance de se produire en cas de grande incertitude sur le cours de change, c'est-à- dire, en général, quand vous souhaitez le plus retirer votre argent. [...]
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