Le risque de change est la conséquence d'une variation des cours de monnaies dans un régime des changes flottants. Sa gestion fait l'objet de l'ingéniosité de la finance moderne qui a mis au point des outils de couverture dont les coûts d'utilisation ne sont pas à la hauteur de la petite et moyenne entreprise (...)
[...] L'internationalisation des échanges entre les pays est le résultat de la globalisation. Celle-ci s'est développée depuis la fin de la seconde guerre mondiale. L'existence des régimes de change flottant entraîne un risque dû à la variation des cours des monnaies acceptées dans les règlements des factures des marchandises et des services. Il résulte entre les entreprises co-échangistes engagées dans le commerce international un risque permanent de change. Il est essentiellement fonction des opérations qui caractérisent ce commerce. On distingue les opérations d'exportation, d'importation, d'investissements, de placement ou de rapatriement de la richesse créée à l'étranger à l'origine desquelles subsiste un risque de change. [...]
[...] Il est relatif à la prime à verser pour s'attacher ses services de couverture de risque de change. Bon nombre des pays tiers ont mis en vigueur des réglementations en faveur des banques, en l'occurrence, pour coter des options de change en devises étrangères. Cela pour permettre à leurs clientèles de se couvrir contre le risque généré par les opérations commerciales sur les biens et/ou services et les opérations financières. Une seconde difficulté d'accessibilité à la couverture du risque de change est afférente à la valeur minimale admise par un certain nombre des banques. [...]
[...] Cela a pour conséquence de fragiliser la PME. Une autre technique à la disposition de la PME dans cette approche est celle du swap de change. C'est une opération combinant une opération de change au comptant avec une opération de change à terme. Dans beaucoup de cas qui ont mérité plusieurs observations, les PME n'ont pas recours à une couverture contre le risque de change en raison des coûts engendrés par les techniques évoquées. Elles sont exposées et leur exposition à ce risque a un effet négatif sur la formation du résultat commercial. [...]
[...] Il s'agit de l'Euro. La parité de la devise locale exprimée en euro varie quand l'euro s'apprécie ou se déprécie sur le marché des changes. Lorsque les opérations commerciales sont réalisées pour leur dénouement dans un avenir aussi lointain, deux situations peuvent se présenter pour les entreprises d'un pays tiers. Le paiement des factures des fournisseurs étrangers à leurs échéances peut être survalorisé ou sous-évalué. En cas de survalorisation, cela présente un inconvénient pour l'entreprise qui est appelée à honorer ses engagements vis-à-vis du partenaire étranger qui est soit de l'UE, soit d'une autre zone géographique non régie par l'euro. [...]
[...] Cet intérêt se manifeste au niveau de sa rentabilité. Les petites et moyennes entreprises constituent un poids socialement et économiquement important dans les économies des pays n'ayant pas le même niveau de développement avec l'UE En général, elles représentent plus de des entreprises. Dans ce contexte, elles sont d'un apport considérable à la création d'emplois et de la richesse nationale par la valeur ajoutée qui est la principale composante du produit intérieur brut. L'accès contrasté aux techniques de gestion du risque de change. [...]
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