Les options sont des instruments utiles et importants pour les investisseurs et les opérateurs qui gèrent des risques. Il importe cependant d'être conscient que l'activité sur ces marchés est inférieure à celle des contrats à terme. Ne font exception à cette remarque que les marchés d'options sur actions et sur indices boursiers. Cette moindre activité soulève le problème de la liquidité de ces marchés. Pour de nombreuses options, elle est généralement insuffisante, et ceci explique que l'utilisation des options s'est déplacée pour de nombreux sous-jacent des marchés organisés vers les marchés de gré à gré.
Les options sur matières premières se sont développées selon deux modalités différentes. Il existe en premier lieu des options standardisées négociées dans le cadre des marchés organisés dotés d'une chambre de compensation (ce sont les options étudiées dans ce travail). Et il existe en second lieu des options négociées sur les marchés de gré à gré.
Contrairement à ce que nous connaissons pour les options de change, de taux d'intérêt et d'indices boursiers , il n'existe pratiquement pas d'options standardisées dont le sous-jacent est constitué d'actifs physiques négociés sur le marché au comptant. Les exceptions sont extrêmement rares (or et argent à l'European Options Exchange). Ne se négocient, en fait, que des options sur contrats à terme.
[...] Les options sont des produits plus compliqués à utiliser que les contrats à terme. Le coût de la couverture avec les options (représenté par le prix d'achat de ces instruments) est élevé. Il est certes possible d'y remédier par une gestion dynamique du portefeuille d'options, mais cette dernière exige une compétence qu'il n'est pas donné à tout négociant ou à tout industriel de posséder (est-il même prudent de s'y adonner pour des opérateurs autres que des banques et peut conduire à une prise de risque trop importante. [...]
[...] En dehors des Etats-Unis, très peu d'options sur contrats à terme de matières premières ont été introduites au sein des bourses de commerce, et le nombre de celles qui sont actives est encore plus réduit. Le London Commodity Exchange, le London Metal Exchange, l'International Petroleuim Exchange, le MATIF, le Winnipeg Commodity Exchange, le Tokyo Grain Exchange et le Kansai Agricultural Commodities Exchange sont les seules bourses à avoir introduit des options sur contrats à terme de matière premières. Si les résultats sont encourageants pour les options sur le cuivre et l'aluminium, ils sont décevants pour tous les autres contrats. [...]
[...] Pour avoir un exemple bien détaillé au sujet du mécanisme de couverture contre le risque de prix par les options, le lecteur intéressé peut consulter Y. Simon, D. Lautier, Marchés Dérivés de Matières Premières et Gestion du Risque de Prix, 2éme Edition 2001 ; les opérations de couverture et la protection contre le risque de prix p.239. [...]
[...] Les options standardisées sur contrats à terme de matières premières I. Les marchés des options sur contrats à terme Les options sont des instruments utiles et importants pour les investisseurs et les opérateurs qui gèrent des risques. Il importe cependant d'être conscient que l'activité sur ces marchés est inférieure à celle des contrats à terme. Ne font exception à cette remarque que les marchés d'options sur actions et sur indices boursiers. Cette moindre activité soulève le problème de la liquidité de ces marchés. [...]
[...] Les options sont des droits et non pas des obligations. Détenir une option, c'est détenir un droit, celui de vendre ou celui d'acheter, mais pas l'obligation de vendre ou d'acheter l'actif sous- jacent à l'option. Les marchés d'options négociables sur contrats à terme de matières premières ont fait leur apparition en 1982 dans le contexte américain. Depuis cette date, les responsables des bourses américaines ont systématiquement associé un marché d'options à tout marché à terme. Les résultats ne sont pas excellents. [...]
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