En 2007, le Comité de Bâle a préconisé l'adoption d'un nouveau ratio de solvabilité. Il a remplacé le ratio Cooke qui depuis 1988 visait à renforcer la solidité et la stabilité du système bancaire international. Cette réforme vise à une mesure plus fine des risques, au renforcement de la surveillance prudentielle, et à une plus grande transparence financière.
[...] Le risque de crédit méthode de notation interne. Elle consiste à évaluer la probabilité de défaut du créancier et la perte en cas de défaut. On en retire un ratio qui sera appliqué sur l'encours de crédit au moment du calcul. Le risque de marché. Il s'agit de prendre en compte les instruments de sécurisation financière (garanties, compensations ) Le risque opérationnel. C'est la grande nouveauté du ratio de solvabilité de Bâle II : il ne doit représenter que 20% des 8%. [...]
[...] Le ratio de solvabilité sert également à assurer une certaine stabilité financière : au point de vue microéconomique, en diminuant le risque de défaillance individuelle des banques, au point de vue macroéconomique, en réduisant le risque systémique (risque qu'un événement particulier entraîne des réactions en chaîne aux effets négatifs qui auront des répercussions sur tout le système et qui pourraient perturber son fonctionnement) car un ratio de solvabilité limite le risque potentiel et dissuade d'adopter de mauvais comportements. Le ratio Cooke et pourquoi n'a-t-il pas fonctionné ? Ratio Cooke = Ce dispositif n'était pas assez efficace pour prévenir les risques bancaires. Il ne prenait pas en compte le risque de marché (valorisation d'un actif à la valeur du marché, le problème c'est que la valeur varie avec le cycle), ni le risque opérationnel (risque lié aux personnes, aux systèmes ou procédures ainsi qu'à d'autres facteurs extérieurs). [...]
[...] Ce nouveau ratio de solvabilité devrait donc s'accompagner de progrès réels dans la supervision bancaire européenne pour une meilleure gestion des risques sur le marché consolidé. Toutefois, quelques limites apparaissent : L'application du nouveau ratio de solvabilité n'est pas obligatoire, Il n'a qu'une dimension de préconisation et n'entraîne pas de sanction en cas de non-respect, Ce sont les banques qui évaluent elles-mêmes leurs risques, Les ratios prudentiels sont procycliques ( ils s'allègent quand la conjoncture est bonne et se durcissent quand la conjoncture se dégrade (alors que devraient faire le contraire). [...]
[...] Un nouveau ratio de solvabilité, pour une approche européenne Titre d'un article d'Ariane Obolensky. En 2007, le Comité de Bâle a préconisé l'adoption d'un nouveau ratio de solvabilité. Il a remplacé le ratio Cooke qui depuis 1988 visait à renforcer la solidité et la stabilité du système bancaire international. Cette réforme vise : à une mesure plus fine des risques, au renforcement de la surveillance prudentielle, à une plus grande transparence financière. A quoi sert un ratio de solvabilité ? [...]
[...] Ratio McDonough L'architecture du nouveau ratio de solvabilité s'appuie sur 3 piliers : une exigence de fonds propres, une procédure de surveillance prudentielle, une discipline de marché. Le premier pilier : l'exigence de fonds propres ( il s'agit de pouvoir faire face aux risques de crédit, risques de marché et risques opérationnels. Il s'agit essentiellement de mettre en place de nouvelles pondérations. Ces risques sont évalués selon 2 méthodes : la méthode standard et la méthode de notation interne. Le risque de crédit méthode standard. [...]
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