Entre 2001 et 2004, le taux d'investissement dans la part du produit intérieur brut (PIB) français a diminué de 2,5% alors que la tendance entre 1997 et 2000 était à la hausse (passant de 9,5% à 13%). L'investissement est l'opération réalisée par un agent économique, les entreprises ou les ménages, consistant à acquérir des moyens de production comme par exemple des machines ou des équipements. Quels sont les éléments qui ont déterminé cette chute de l'investissement entre 2001 et 2004 ? Nous verrons dans un premier temps l'influence de la conjoncture internationale sur l'investissement français et dans un deuxième temps nous étudierons en quoi certains éléments de l'économie nationale peuvent être à l'origine d'une réticence face à l'investissement.
[...] Au regard de la situation économique nationale, la morosité de l'investissement s'explique les faibles avantages à investir dans un pays à croissance molle et traduit une situation illustrée par les théories de Keynes et de Clark. Dans l'analyse keynésienne, l'investissement se développe et augmente selon les fluctuations de deux variables économiques. Il existe une relation entre l'investissement et la propension marginale à consommer. Leur relation mathématique amplifierait de manière plus ou moins forte la création future de revenu, selon que les propensions marginales à consommer futures soient faibles ou fortes. [...]
[...] Comment expliquer la modération de l'investissement (2001-2006) ? Entre 2001 et 2004, le taux d'investissement dans la part du produit intérieur brut (PIB) français a diminué de alors que la tendance entre 1997 et 2000 était à la hausse (passant de à 13%). L'investissement est l'opération réalisée par un agent économique, les entreprises ou les ménages, consistant à acquérir des moyens de production comme par exemple des machines ou des équipements. Quels sont les éléments qui ont déterminé cette chute de l'investissement entre 2001 et 2004 ? [...]
[...] Les auteurs de cette théorie relèvent une corrélation entre les événements qui pourraient s'avérer être néfastes pour l'économie dans le futur et l'investissement des ménages et des entreprises. Autrement dit, une dégradation du climat économique international aurait comme conséquences une hausse de l'épargne de précaution chez les ménages et donc une frilosité de ces ménages et des entreprises pour investir. A la fin des années 1990, une anticipation forcenée de la profitabilité liée aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) a eu pour conséquence un surinvestissement des entreprises dans ce domaine. [...]
[...] Pour Clark, l'«accélération est la relation entre la variation de la demande (qui est la cause) et la variation de l'investissement (qui est la conséquence). L'accroissement de l'investissement est plus que proportionnel à l'accroissement de la demande. Ainsi les conditions d'efficacité de l'accélérateur d'investissement sont un climat économique favorable, l'accroissement de la demande et un bon pronostique d'avenir des entreprises concernant le niveau de production. Ces dernières années, l'accélérateur a joué en défaveur de l'investissement notamment par le fait que la demande sur le marché national a diminué. [...]
[...] Ainsi le taux d'endettement des quarante-cinq plus grosses capitalisations françaises passe de 72,6% en 2000, à 56,5% en 2004 et à 20% en 2006. Le taux d'investissement dépend donc de nombreux facteurs qui entrent en jeux pour expliquer ces fluctuations. La modération depuis 2001 à l'investissement est justifiée par une conjoncture internationale incertaine qui se répercute sur l'économie française et donc sur les ménages qui préfèrent l'épargne de précaution à l'investissement et sur les entreprises, qui elles se tournent davantage vers le maintien de la productivité et de la compétitivité par la restructuration. Webographie indicative www.etudes.ccip.fr/archrap/rap02/rou0204.htm www.educnet.education.fr/insee/invest/combien/tendances1.htm www.senat.fr/rap/r02-035/r02-035.html www.finances.gouv.fr/ . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture