Les modes de financement des investissements choisis par les entreprises sont essentiellement l'autofinancement, l'augmentation de capital, le crédit bancaire et le crédit-bail.
- En fonction de sa situation propre (capacité de l'entreprise à obtenir des crédits, à financer l'investissement à 100%, à faire appel à l'épargne publique...), des possibilités du marché et des opportunités qui lui sont offertes, l'entreprise privilégiera un ou plusieurs des critères suivants :
- le coût : le moyen de financement le moins cher sera recherché (en tenant compte du fait que l'autofinancement apparemment gratuit a en fait, un coût d'opportunité : celui du manque à gagner des capitaux placés sur le marché financier) ;
- la sécurité : un endettement trop important peut mettre l'entreprise en situation difficile devant les échéances qu'il sera parfois difficile de rembourser ;
- l'indépendance : certains moyens de financement peuvent à terme mettre en danger l'indépendance de l'entreprise (position dominante des banques, entrée d'actionnaires
(...)
[...] Le crédit documentaire est un mode de paiement mais aussi un mode de financement. Comme mode de paiement il présente, pour le vendeur, une garantie de paiement dès l'expédition des marchandises, et, pour l'acheteur la garantie que le paiement sera effectué seulement après l'expédition des marchandises, aux conditions fixées. Si l'exportateur n'est pas réglé au comptant, le crédit documentaire peut être "réalisable par acceptation" (par lettre de change), la traite pouvant ensuite être escomptée par la banque de l'exportateur. Le crédit documentaire est l'opération par laquelle l'importateur (ou donneur d'ordre) demande à son banquier (ou banque émettrice) de procéder, auprès de la banque de l'exportateur (ou banque notificatrice) à l'ouverture d'un crédit en faveur de cet exportateur (ou bénéficiaire). [...]
[...] MBA = Bénéfices nets + amortissements + provisions Bénéfices nets = bénéfices – (impôts + dividendes + bénéfices non distribués) < number > Tout comme les autres modes de financement, l'autofinancement présente des avantages et des inconvénients Avantages de l'autofinancement Inconvénients de l'autofinancement - L'entreprise reste indépendante : elle n'a pas a subir le contrôle des créanciers sur sa gestion - L'entreprise garde intact sa capacité d'emprunt - Moyen de financement gratuit (il n'y a pas d'intérêt à verser) - Pour une PME, l'autofinancement est souvent le seul moyen de se développer - Avantage fiscal - renouvellement annuel (grâce aux amortissements et aux provisions) - Diminution des bénéfices distribués, d'où un risque de désintérêt des associés - Difficultés pour augmenter le capital ultérieurement - L'autofinancement est souvent insuffisant pour financer l'investissement projeté - L'apparente gratuite de l'autofinancement peut entraîner des investissements dont la rentabilité est insuffisante L'augmentation de capital Une entreprise sociétaire peut se procurer des fonds propres en procédant à une augmentation de capital auprès de ses actionnaires ou de nouveaux actionnaires. Celle-ci peut se faire en numéraire (apport d'argent) ou en nature (apport de biens matériels ou immatériels). Elle consiste à émettre de nouvelles actions (sociétés de capitaux) ou de nouvelles parts sociales (S. [...]
[...] Les sociétés d'affacturage peuvent également procurer à l'entreprise des fonds à court terme. Le rôle essentiel de ces sociétés est donc de se substituer à l'entreprise dans toutes les opérations qui ne sont pas exclusivement du domaine commercial (elles ne couvrent pas, par exemple, les risques provenant des contestations commerciales ou techniques). Grâce à cette procédure, toute entreprise peut céder ses créances à une société d'affacturage qui les paie immédiatement. Cette société, le factor, assure alors le risque d'impayés et se charge des relances et de l'encaissement des créances. [...]
[...] Ce contrat met en relation trois personnes: - le client (l'entreprise qui veut réaliser l'investissement) choisit le matériel et demande à la société de leasing de mettre ce matériel à sa disposition - le fournisseur reçoit la commande de la société de crédit-bail livre le matériel au client et le facture à la société de crédit-bail - la société de crédit-bail ou la banque achète le matériel et le loue à l'entreprise. < number > CLIENT FOURNISSEUR 3 SOCIETE 5 DE CREDIT BAIL < number > Le bien meuble, à usage professionnel, qui doit faire l'objet de l'opération de crédit bail est choisi par l'utilisateur qui en détermine avec le-fournisseur les spécifications techniques et les conditions de vente. Il est ensuite acheté par le bailleur qui le loue à l'utilisateur. [...]
[...] Ce marché secondaire reste néanmoins à l'heure actuelle peu actif, la durée généralement courte des billets incitant les investisseurs à les conserver jusqu'à leur terme. Le taux de rendement que propose l'émetteur est directement lié à la qualité de signature de ce papier. Il sera d'autant plus bas que la signature est peu risquée (c'est notamment le cas des grands groupes nationalisés comme la S. N. C.F). [...]
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