Synthèse présentant les différents rôles qu'endosse aujourd'hui la banque dans le cadre de la globalisation financière. Les auteurs se refusent à l'idée selon laquelle le développement des marchés financiers mondiaux aurait entraîné la mort des banques. En effet, elles se sont progressivement adaptées et en sont, au jour d'aujourd'hui, des acteurs incontournables. Dès lors, plusieurs questions se posent : Comment ont-elles modifiés leurs activités ? Et en quoi consistent ces dernières ? Maîtrise t-on mieux les risques de crises bancaires ?
[...] Dans les années 80 un changement s'opère en raison de la mise en place d'une politique de désintermédiation, de décloisonnement et de déréglementation. On passe alors à une économie de marché (même si les deux formes peuvent coïncider) : d'un financement intermédié par le banquier à un financement direct. Concept braudélien qui met en évidence le capitalisme comme superstructure. En effet, le capitalisme est vu dans sa dimension financière, le but étant d'acquérir du pouvoir pour organiser la production des autres étages (économie de marché et celle du quotidien) et d'être proche du pouvoir politique. [...]
[...] Cette synthèse nous présente les différents rôles qu'endosse aujourd'hui la banque dans le cadre de la globalisation financière. Les auteurs récusent l'idée selon laquelle le développement des marchés financiers aurait entraîné la mort des banques. En effet, elles se sont adaptées progressivement et en sont dorénavant des acteurs incontournables. C'est pourquoi, plusieurs questions se posent : comment ont-elles modifiés leurs activités ? Et en quoi consistent ces dernières ? Maîtrise t-on mieux les risques de crises bancaires ? Suivant les différentes parties de l'article, le compte rendu s'organisera de cette façon : 1. [...]
[...] Les banques, principaux acteurs des marchés financiers 2. La constitution de grands groupes bancaires 3. Les banques sont-elles plus sûres ? 1. Les banques, principaux acteurs des marchés financiers Contrairement à ce que les économistes prévoyaient, l'opposition entre les banques et les marchés financiers qui devait avoir lieu, est à relativiser. Le terme de désintermédiation bancaire n'est pas totalement juste dans la mesure où les banques jouent un rôle important encore de nos jours, ce sont des acteurs majeurs de la globalisation financière. [...]
[...] Au contraire, celle-ci cherche à satisfaire et fidéliser le client en personnalisant ses offres à travers les packages. Un phénomène de concentration, assez récent par rapport à d'autres secteurs, se met en place à travers les F&A surtout domestiques et intra sectorielles, ce qui donne naissance à de grands groupes et ceci pour des raisons diverses : économie d'échelle et d'envergure (version officielle), recherche de pouvoir sur le marché ainsi qu'une volonté de puissance des dirigeants Les banques sont-elles plus sûres ? [...]
[...] La concurrence y est faible, or il est aisé de constater que cette affirmation est juste. Lorsque les auteurs évoquent le phénomène de concentration touchant le secteur bancaire et qu'ils demandent aux sondés pourquoi acheter une autre entreprise des dirigeants répondent que cela correspond à une volonté de puissance du manager. Or cela n'est pas sans rappeler le concept schumpétérien. De plus, ces concentrations et le pouvoir de marché qui en résulte montre bien que nous ne nous trouvons en situation atomistique (les conditions de la CCP sont à nuancer fortement). [...]
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