Les sociétés non financières (ou entreprises) ont le choix entre plusieurs moyens de financement de leurs investissements. Ces différentes options peuvent être rangées en deux catégories : sources de financement direct, sources de financement indirect. Sont inclus dans les sources de financement direct l'autofinancement (l'entreprise possède déjà un capital financier suffisant) et l'émission d'actions et d'obligations sur les marchés financiers.
Quant au financement indirect, il est assuré par les banques. Celles-ci ont alors deux fonctions d'intermédiation classique : l'octroi de crédits et le recueil de dépôts. Si on analyse alors le bilan de la banque en termes d'actifs et de passifs, on obtient que les dépôts sont inscrits au passif (cela signifie que la banque a une dette à l'égard de ceux qui ont déposé l'argent) et les crédits à l'actif (cela signifie qu'elle a une créance sur les emprunteurs).
[...] Celles-ci ont alors deux fonctions d'intermédiation classique : l'octroi de crédits et le recueil de dépôts. Si on analyse alors le bilan de la banque en termes d'actifs et de passifs, on obtient que les dépôts soient inscrits au passif (cela signifie que la banque a une dette à l'égard de ceux qui ont déposé l'argent) et les crédits à l'actif (cela signifie qu'elle a une créance sur les emprunteurs). Or, on observe depuis les années 1980 une préférence croissante pour les marchés financiers. [...]
[...] Plus globalement, le phénomène de désintermédiation permet une mobilité accrue des capitaux. De ce fait, il comporte également des risques élevés, encourageant un système instable. Les marchés d'actions ou d'obligations, caractérisés par un décalage temporel plus ou moins élevé, reposent sur un principe de volatilité de la monnaie. Des bulles spéculatives ont tôt fait de se former. L'écart entre économie réelle et économie financière va croissant. Un exemple éloquent pour illustrer ce phénomène est celui de la crise financière asiatique de 1997 : la surenchère était telle que la bulle a fini par exploser, entraînant la vente d'un grand nombre de titres sur les marchés afin d'éviter leur dépréciation. [...]
[...] Il est intéressant d'analyser les causes de ce phénomène. Les marchés financiers offrent tout d'abord une meilleure rémunération, donc une réduction des coûts de financement, car ils peuvent soulever des capitaux élevés de manière quasiment instantanée, et ce, dans n'importe quelle monnaie. Un des avantages des marchés financiers est donc leur grande flexibilité et efficacité. Ensuite, ils permettent aux agents de retrouver une certaine part d'autonomie. Elle était en effet très restreinte dès qu'il y avait endettement auprès d'une institution bancaire. [...]
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