Du point de vue du propriétaire, la valeur d'entreprise peut avoir des valeurs différentes. Un déterminant important de la valeur est l'intention du détenteur de l'affaire.
Le propriétaire peut être connecté plus ou moins émotionnellement à l'entité qu'il détient, soit puisque c'est le fruit de son travail, soit parce que celle-ci porte le nom de la famille, étant héritée par plusieurs générations. Un tel point de vue – sentimental et affectif – fera que l'entreprise lui soit très précieuse.
L'entrepreneur pratique et rationnel cherchera à tout moment que son investissement soit rentable. Il va comparer le bénéfice obtenu par lui-même avec celui qu'il pourrait obtenir dans une autre entreprise avec les mêmes efforts et avec le même niveau de risque.
Pour le propriétaire de l'entreprise, qu'il soit directement impliqué dans son activité ou non, il est important de pouvoir suivre à tout moment l'évolution de sa valeur. Ainsi, il connaîtra toujours la valeur de son entreprise, qui pourrait devenir l'objet d'une transaction. Même en absence de cette perspective, il en a besoin afin de pouvoir apprécier la performance financière de l'entité, et de comparer l'investissement effectué avec les placements alternatifs.
[...] Pour le calcul de l'assiette d'ISF, il convient d'évaluer tous les biens procurant des revenus en espèces et les biens non professionnels procurant un revenu en nature. Ainsi, une personne qui n'exerce pas son activité professionnelle dans l'entreprise dont elle détient des parts et ayant un patrimoine supérieur ou égal à devra évaluer celles-ci, car elles sont imposables au titre de l'ISF. Selon la jurisprudence constante de la Cour de Cassation et du Conseil d'Etat, la valeur vénale des actions non admises à la négociation sur un marché règlementé doit être appréciée compte tenu de tous les éléments dont l'ensemble permet d'obtenir un chiffre aussi voisin que possible que celui qu'aurait entraîné le jeu normal de l'offre et de la demande à la date où la cession est intervenue On peut donc en déduire que la valeur de marché est très importante pour l'administration. [...]
[...] Terme Anglo-saxon qui se définit comme la création d'une société indépendante grâce à la vente ou la distribution de nouvelles actions d'une entreprise existante division d'une société mèreìÜìØÅ°Ÿ‡ŸyhQ4Ÿ‡Ÿ9h?k3hšr 0J5?6?B* CJOJ[2]PJQJ[3]\?]?^J[4]ph,h?k3hšr 0J6?B* CJOJ[5]QJ[6]^J[7]ph!h?k3h4&0JB* CJ^J[8]phhšr 0JB* CJ^J[9]ph.h?k3hšr 0J5?B* CJPJ\?]?^J[10]ph. Le spin off est un type de cession. Source : D'après Kienast (1990), Encyclopédie du management, Vuibert. Impôt de Solidarité sur la Fortune Voir annexe CE 31 mars 2010 n°297307, 10e et 9e Boston Consulting Group Professeur associé en finance chez HEC Paris. [...]
[...] Les restrictions législatives qui affectent l'activité de l'entreprise peuvent être un autre motif pour choisir la vente de celle-ci. L'existence d'autres possibilités d'investissement plus rentables peut déterminer le propriétaire de l'entreprise à la vendre, afin de pouvoir placer les fonds récupérés dans d'autres activités. Le besoin de liquidités pour payer diverses dettes peut également exiger la cession de l'entreprise. L'évaluation dans ce cas, du point de vue du vendeur, aura un haut degré de subjectivité. On peut noter une relation négative entre la valeur d'une entité et les contraintes sur la vente. [...]
[...] Ces opérations reposent généralement sur des montages complexes qui font que les méthodes traditionnelles d'évaluation financière soient inappropriées pour déterminer la valeur de la cible. Afin de mieux présenter cette différence entre la valeur stratégique et financière d'une entreprise, la matrice BCG[5] peut être utilisée : En dessous de la diagonale AB, les entreprises ont une valeur proche de leur actif net moins pour les poids morts et plus pour les vaches à lait Pour ces positions, les méthodes traditionnelles d'évaluation financière des entreprises sont les plus pertinentes. [...]
[...] Optique de la prise de contrôle Celle-ci suppose un vrai pouvoir de positionnement des actifs de l'entité achetée. Deux cas sont à distinguer : l'achat majoritaire et le rapprochement d'entreprises. L'achat majoritaire Lors d'une évaluation financière d'une entreprise dans une perspective de cession majoritaire, le prix est fondé principalement par la valeur que celle-ci présente pour l'acheteur. L'acquéreur va exiger une certaine rentabilité de son investissement, ainsi il va s'intéresser principalement à la capacité de l'entreprise à dégager des cash-flows. [...]
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