Cette synthèse n'a pas la prétention de prendre un regard critique sur l'ouvrage mais avant tout d'en transmettre le potentiel explicatif. Nous suivrons donc les divisions choisies par les deux auteurs pour organiser cette fiche de lecture.
Dès l'introduction le livre exprime ce qui fera au fil des pages toute son originalité et son atout premier. Les auteurs ont le talent de savoir traiter d'un sujet d'actualité aussi brûlant tout en prenant assez de recul ce qui donne au lecteur une impression de clarté essentielle pour la compréhension d'un tel sujet.
La crise économique y est étudiée dans toute sa complexité depuis les premiers symptômes en août 2007 jusqu'à ses plus récents rebondissements sans jamais que le non-économiste ne puisse être dépassé par le vocabulaire ou les détails techniques.
Pour parvenir à concilier ainsi précision et simplicité, on commence l'ouvrage en suivant le parcours de Rosa et de sa fille Gloria : deux destins représentatifs de tous les autres pions qui furent pris dans la tourmente de la crise économique dès son premier acte. Ce premier acte, la crise des subprimes, commence début 2007 quand les promoteurs immobiliers et les institutions prennent conscience qu'un nombre croissant de clients sont dans l'incapacité de payer leurs dettes. Ces clients sont ceux qui ont accepté le produit miracle qu'on leur avait proposé quelques mois auparavant : les crédits subprimes ou ´´ sous - solvables´´. La conséquence directe de ce premier acte sera que de nombreuses maisons et appartements sont mis en vente au même moment entrainant la chute des prix de l'immobilier après des années de hausse continue. Par ailleurs les organismes de crédit et les banques souffrent alors de ne pas être remboursés de l'argent qu'ils ont prêté si largement.
[...] Cela n'arrangerait en rien l'état de l'économie et l'état des sociétés de crédit. Par ailleurs l'Etat se doit d'instaurer et d'assurer plus de transparence dans le fonctionnement des agences de notation qui délivrent un bien public ( les notes) et dans les investissements et résultats des hedge funds . Le chapitre évoque aussi la lourde question des paradis fiscaux qui assurent la liquidité du système économique mais sont contraires à toute idée de transparence. On regrettera qu'aucune réponse ne soit vraiment donnée sur la question comme sur celle des moyens de la transparence défendue plus tôt. [...]
[...] Ensuite tous ceux qui doivent emprunter qui font face aux conditions bien plus difficiles des banques aujourd'hui et ce qu'ils soient un Etat comme la Turquie qui est dépourvue de matières premières et qui n'est pas parvenu à se désendetter à temps auprès du FMI, les PME ou les particuliers. Parmi les gagnants on compte Warren Buffet, le hedge fun Paulson and Co, Steve Schwarzman ou encore les fonds souverains de pays émergents qui ont pris des positions dans les plus grandes banques. Chapitre Vingt - Deux : La banque aux abois Les banques sont et seront touchées dans leurs profits par la crise économique par plusieurs facteurs. [...]
[...] Les pires conséquences viendraient bien sûr d'un effondrement brutal du dollar dans le même temps. Le scénario rose serait celui d'un retour de la confiance du côté des banques accompagné de décisions salutaires en matière de politique économique. Quelles sont ces décisions et les réformes nécessaires selon les auteurs pour donner toutes les chances au second scénario de se réaliser? Chapitre Trente-Deux : Dans quels paniers placer ses œufs? Ce chapitre consiste en une série de conseils pour les placements financiers à réaliser à court et à long terme. [...]
[...] Faute de pouvoir aider des Pays en voie de développement qui soit regorgent de liquidités soit n'ont pas les institutions nécessaires pour gérer les fonds, le FMI se reconvertit en une agence au poids médiatique. Tout d'abord en proposant des analyses chiffrées de la crise. La crise coutera 1000 milliards de dollars, la croissance mondiale de 2009 sera de celle de la zone euro de En dehors de ces chiffres le FMI a lancé une série de propositions : Renforcement du contrôle des banques. Coopération mondiale pour soutenir l'activité. [...]
[...] La conséquence est une vraie crise de panique, un Bank Run et un milliard de livres sont retirés en un jour. La faillite sera évitée de justesse par un prêt de 25 milliards de livres accordé par l'Etat britannique. Le pays où le libéralisme est le mieux défendu en Europe doit nationaliser une banque pour préserver son système financier et ne pas propager la crise de confiance qui touche la finance mondiale. Deux mois plus tard la 1re banque du monde, City Group et la première banque suisse, UBS doivent faire appel à des fonds souverains des pays émergents (respectivement Abu Dhabi et Singapour) pour renouveler leur fonds propre. [...]
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